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Roger Taillibert (1926-2019), architecte du sport

Le Stade olympique de Montréal

Le Stade olympique de Montréal

Le Stade olympique de Montréal a été conçu par l’architecte Roger Taillibert suite à une commande du maire dans le but d’accueillir les Jeux olympiques d’été de 1976. Sa tour mesure 165 mètres de haut.

© Wilfredor, CC0, via Wikimedia Commons © Adagp, Roger Taillibert

Dès l'obtention de son diplôme à l'École nationale supérieure des beaux-arts en 1955, consacré à une piscine au bord de la Manche, Roger Taillibert a consacré une grande partie de sa carrière à l'architecture sportive. Parmi ses réalisations notables, on compte le centre de natation à Deauville et Chamonix (1966, 1972), le centre préolympique de Font-Romeu (1967), le Complexe olympique de Montréal (1972-1976), l'École nationale de ski et d'alpinisme à Chamonix (1974), ainsi qu'un complexe sportif à Bagdad (1984).

Son agence s'est développée à l'international, notamment en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. Roger Taillibert a poursuivi les recherches sur les structures légères en béton, initiées par ses prédécesseurs avec le CNIT (La Défense), en associant son agence avec un bureau d'études techniques, TAAA (Technique avancée de l'architecture et de l'aménagement).

Le centre de natation de Chamonix

Le centre de natation de Chamonix

Le centre de natation de Chamonix, conçu par l'architecte Roger Taillibert, illustre parfaitement les courbes caractéristiques de son style architectural. Taillibert, connu pour son souci de créer des espaces apaisants, a utilisé à Chamonix une série de voûtes en voiles minces pour réaliser cette structure.

© Adagp, Roger Taillibert © Alexandre Juillet

Le centre de natation de Deauville  

Le centre de natation de Deauville  

Le centre de natation de Deauville, conçu et dessiné par Roger Taillibert en 1965, utilise de l'eau de mer comme source d'alimentation. Cette piscine est construite en béton blanc précontraint, avec l'utilisation par Taillibert d'un procédé innovant de voiles minces à longue portée.

© Ville de Deauville – Etienne Chognard © Adagp, Roger Taillibert

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Maison de l'architecture du Québec

Stade olympique, au cœur de la tour – Olivier Blouin

Images documentaires de l’architecte et photographe Olivier Blouin. Premier véritable recensement photographique de la Tour de Montréal du Parc olympique, son travail en révèle les espaces intérieurs, des espaces restés vides depuis leur construction, il y a bientôt 30 ans…

Si le Stade olympique, conçu par l’architecte français Roger Taillibert, a accueilli à Montréal les Jeux olympiques de 1976, ce n’est que depuis 1987 qu’il dort à l’ombre de sa tour habitable, qui devait à l’origine accueillir un centre d’entraînement pour compléter l’offre sportive du site. Qu’on l’observe depuis la rue ou qu’on emprunte son funiculaire pour profiter d’une vue en plongée sur la ville, rares sont ceux qui ont eu l’occasion de visiter la tour sous toutes ses coutures comme l’a fait le photographe. Le travail essentiel de documentation et d’archivage de l’artiste permet aujourd’hui de lever le voile sur une structure emblématique qui, du haut de ses 165 mètres, domine le paysage urbain de l’est de Montréal. Les 5 tirages en grand format de l’exposition donnent à voir des lieux en attente, alors qu’ils sont maintenant en chantier depuis janvier. C’est à l’invitation du Parc olympique qu’Olivier Blouin a pu poser son objectif sur le savant jeu de poutres et de colonnes en béton et en acier qui travaillent de pair pour que s’élève la tour penchée à 45°, plus haute tour inclinée au monde. Pour Michel Labrecque, président-directeur général du Parc olympique : Ce travail photographique de M. Blouin témoigne à la fois du génie de l’architecte Roger Taillibert et des méthodes avant-gardistes d’utilisation du béton. Elles rendent justice au volume des étages qui seront occupés prochainement, pour la toute première fois en 30 ans.

architecte tour stade olympique

Artiste pluridisciplinaire, Olivier Blouin multiplie les moyens de transmettre sa vision du monde qui l’entoure. Architecte et photographe, il poursuit une recherche plastique autour de la spatialité, la forme et la composition. À travers les années, il a développé une pratique polyvalente qui lui permet, entre autres, de collaborer à différentes publications internationales telles Frame, The Plan, Architectural Record et Interior Design. Dans ses temps libres, il parcourt les continents et au passage capture paysages et visages. Il est le photographe derrière les livres Moutarde Chou et St-Tite – Une histoire tirée par les chevaux réalisés en collaboration avec l’auteure et journaliste Émilie Villeneuve. Le travail d’Olivier Blouin a été maintes fois primé, notamment avec les prix Lux pour la recherche personnelle en 2009 et celui du meilleur livre de photos (St-Tite) en 2014.

Voir les autres travaux d’Olivier Blouin

Crédits photographiques de l’exposition: @murielulmer @danièleroutaboule

Stade olympique: l’histoire maudite de la toiture d’un des plus beaux stades du monde

Mercredi, 14 février 2024 00:05

MISE À JOUR Mercredi, 14 février 2024 00:05

Nous aurons une toiture toute neuve pour le stade olympique de Montréal en 2027. C’est un investissement considérable, nous dit-on, pour rendre étanche la toiture de notre beau stade une bonne fois pour toutes.

Cette infrastructure sportive nous a quand même coûté la rondelette somme de six milliards de dollars, ce n’est pas une mauvaise idée d’en prendre soin.

RETOUR SUR L’HISTOIRE DE CETTE TOITURE MAUDITE

Saviez-vous que pendant près de 40 ans, entre 1930 et 1967, la Ville de Montréal a essayé d’obtenir à cinq reprises, sans succès, la tenue des Jeux olympiques? À la fin de l’été 1967, alors que l’Expo 67 a attiré l’attention du monde entier sur la métropole québécoise, l’infatigable Jean Drapeau, maire de Montréal, indique à l’Association olympique canadienne son intention de demander encore une fois d’être l’hôte de la prochaine olympiade, celle de l’été 1976. En décembre 1969, le maire Drapeau dépose officiellement la candidature de sa ville. Six mois plus tard, on crie victoire! Le Comité international olympique, réuni à Amsterdam, annonce que Montréal obtient les Jeux devant les villes de Moscou et de Los Angeles. 

Le maire Drapeau veut construire un stade emblématique tout en s’assurant que l’amphithéâtre devienne le domicile des Expos et des Alouettes après les olympiades. On dévoile la maquette du stade conçu par un des plus grands architectes de son époque, Roger Taillibert, au printemps 1972. Le futur stade de 70 000 places aura un toit rétractable qui, soutenu par un gigantesque mât, pourra s’ouvrir ou se fermer selon les conditions météorologiques. 

En avril 1973, on commence les travaux d’excavation du Parc olympique. Les premiers piliers sont coulés sur place et commencent à prendre forme dès la fin de l’été 1974. On n’a pas une minute à perdre, il ne reste que deux ans avant l’ouverture des Jeux, mais les multiples embûches reliées à la construction, dont deux grèves importantes, font craindre le pire. De plus en plus d’experts croient que le stade ne sera jamais complété pour l’ouverture des Jeux en juillet 1976. Pour accélérer la construction, le 20 novembre 1975, le gouvernement Bourassa crée de la Régie des installations olympiques (RIO) et prend la relève de la Ville de Montréal pour que le stade soit livré à temps. 

Comme on le sait, la RIO réussira son pari, les installations seront prêtes à temps et le 17 juillet 1976, les Jeux de la XXI e Olympiade seront déclarés ouverts. Le problème, c’est que pour réussir à compléter à temps les espaces de compétitions du nouveau stade, on a dû mettre sur pause l’érection de la tour olympique. Pas de tour, pas de toit rétractable pour les Jeux.

ET LA TOILE DANS TOUT ÇA?

Ces Jeux de 1976 sont un véritable succès sur le plan de l’organisation, mais ils ont généré un déficit de près d’un milliard de dollars. Quand l’événement sportif se termine, une fois les délégations reparties, on se retrouve avec un gros mal de tête. La facture est salée. Il faut maintenant payer pour de nombreux dépassements de coût. Les gouvernements qui se succèdent après l’événement ne semblent pas tellement pressés d’achever le mât et d’installer la toiture rétractable. 

La toile de Kevlar fabriquée en Allemagne était entreposée à Marseille et n’a été rapatriée au Québec qu’en 1982. Par la suite, elle poireautera pendant des années dans un stationnement intérieur. Onze ans après les Jeux, les travaux de construction de la tour olympique sont finalement terminés. On peut contempler l’œuvre de Roger Taillibert et enfin installer la fameuse toiture rétractable. Imaginez l’émotion ressentie par les responsables du Parc olympique le 16 avril 1987 quand la toile est mise en place. Chaque ouverture ou fermeture de la grosse toiture orange de Kevlar est un événement en soi. Au tournant des années 80, le Stade olympique de Montréal est l’un des plus beaux au monde. Même s’il a coûté une fortune, il fait la fierté des Montréalais. 

CATASTROPHE

En août 1988, 16 mois après l’installation de la toile du stade, des vents particulièrement violents la déchirent. Une petite déchirure de 5 cm, mais une autre de 40 cm plus inquiétante. Un mois plus tard, pendant une manœuvre technique, la toile se fissure encore, mais cette fois la déchirure est de plusieurs mètres. Par la suite, les brèches se multiplient à un point tel que la RIO abandonne le concept de rétractabilité de la toiture et la fixe pour protéger la structure. C’est terminé, le toit restera fermé définitivement. Malheureusement, même en restant fixe, la toile se déchire encore et encore. On sent qu’on n’a plus vraiment le choix, on se résigne à investir pour redonner un nouveau toit au stade. On le démonte et le remplace par une membrane tendue faite de fibres de verre tissées et recouvertes de téflon. On s’éloigne du concept architectural initial. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, la nouvelle toiture se déchire le 18 janvier 1999. En fait, le stade dessiné par Roger Taillibert n’avait pas été conçu pour ce type de toiture. Les risques de rupture de la toiture en place sont si importants en hiver que l’enceinte ne peut accueillir de grands événements une bonne partie de l’année. 

Ce qu’on a appris dans les médias, c’est que cette année, l’anneau technique de 1976 et la fragile toiture de téflon seront démantelés. D’ici deux ans, un nouvel anneau technique sera construit et un nouveau toit fixe sera installé pour qu’on puisse collectivement profiter pleinement de ce stade qui fêtera bientôt son 50 e anniversaire.

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Société Roger Taillibert: une carrière marquée par un monument mal-aimé

Roger taillibert: une carrière marquée par un monument mal-aimé.

Le Stade olympique est considéré comme l’une des oeuvres marquantes de l’architecte Roger Taillibert.

Avant-gardiste, audacieux et opiniâtre à ses heures, l’architecte français Roger Taillibert n’est plus. Le concepteur du Stade olympique s’est éteint jeudi matin à Paris à l’âge de 93 ans.

« Je lui ai parlé samedi. Je lui ai dit de se reposer », raconte François Renaud, conservateur au Centre d’art Diane-Dufresne qui, pendant tout l’été, a présenté une exposition des peintures et dessins de l’architecte. Une première, puisque Roger Taillibert avait toujours refusé de dévoiler les oeuvres qu’il gardait dans son atelier, loin des regards.

architecte tour stade olympique

Alors qu’il était au Québec fin août, l’architecte a eu des ennuis de santé, ce qui l’a forcé à retourner précipitamment à Paris. Il s’agissait de sa dernière visite.

Le Stade et son toit

Architecte issu des Beaux-Arts, Roger Taillibert avait été choisi par le maire Jean Drapeau pour concevoir le stade des Jeux olympiques d’été qui allaient se dérouler à Montréal en 1976. Avec sa tour inclinée et ses formes élégantes, le Stade olympique, demeure, 40 ans plus tard, une silhouette emblématique et reconnaissable entre toutes dans l’est de Montréal.

Mais Roger Taillibert a de nombreuses autres créations à son actif, dont le Parc des Princes de Paris, le stade Khalifa de Doha et la piscine de Deauville, de même que des centres sportifs, des écoles, des bibliothèques et même des centrales nucléaires.

Si le Stade olympique est considéré comme l’une de ses oeuvres marquantes, il reste un monument mal-aimé à Québec en raison du coût astronomique de sa construction et des controverses au sujet de son toit. Le Stade ne sera terminé qu’en 1986 et les Québécois n’auront fini d’en payer la facture qu’en 2006.

Roger Taillibert a toujours défendu son oeuvre. À plusieurs reprises, il a publiquement critiqué les choix faits par la Régie des installations olympiques (RIO) concernant le toit et les travaux réalisés au fil des ans. Il a eu des paroles parfois dures envers ceux qui, estimait-il, ont dénaturé son oeuvre. « Ce qu’il ne comprenait pas, c’était qu’on s’était obstiné à ne pas installer la toiture qu’il avait dessinée. On n’a pas respecté sa volonté », se rappelle l’éditeur Alain Stanké qui a entretenu une longue amitié avec l’architecte.

Le p.-d.g. du Parc olympique, Michel Labrecque, connaît bien les récriminations de Roger Taillibert pour les avoir entendues souvent. En 2014 toutefois, il a proposé à l’architecte une réconciliation. « C’était quelqu’un d’extrêmement intense, avec un caractère bien trempé. Il connaissait sa valeur », relate Michel Labrecque. « Il y a peu d’architectes qui peuvent marcher dans les rues de Montréal et se faire demander des autographes. »

Les relations se sont adoucies par la suite, mais Michel Labrecque reconnaît qu’il n’a jamais réussi à convaincre l’architecte du bien-fondé de la transformation du Vélodrome en Biodôme. « Roger Taillibert disait tout le temps : "Sortez-moi les pingouins de là" », se souvient-il. « Mais c’est vrai que c’est le plus beau vélodrome au monde. »

Créer l’émotion

Le Stade demeure remarquable du point de vue architectural, estime Philippe Lupien, architecte et professeur en design de l’environnement à l’UQAM. Roger Taillibert a su intégrer trois défis majeurs dans un seul bâtiment : la tour inclinée, la toile rétractable et le stade lui-même.

« C’est tellement bien intégré au niveau formel qu’on oublie que ce sont trois défis indépendamment difficiles à résoudre », dit-il.

Co-commissaire pour l’exposition des œuvres de Taillibert Volumes et lumière présentée au Centre d’art Diane-Dufresne cet été, l’architecte Maxime-Alexis Frappier n’a que de bons mots à l’égard de son aîné. Roger Taillibert lui a donné des conseils qu’il compte bien appliquer dans sa pratique.

« Il nous disait: «malgré les échéanciers et malgré vos budgets restreints, assurez-vous de créer de l’émotion dans votre architecture». Pour lui, c’était très important que l’architecture contribue à la société en mettant toujours l’usager et l’humain au cœur de ses réflexions », raconte-t-il.

Roger Taillibert était très attaché au Québec et à Montréal. Il avait d’ailleurs une maison à Saint-Sauveur où y passait ses étés. Alain Stanké indique que l’architecte s’était récemment montré très préoccupé par le développement de l’Est de Montréal. Il comprenait mal qu’il y ait si peu de progrès en plusieurs décennies.

Par voie de communiqué, la ministre du Tourisme, Caroline Proulx, a rendu hommage à l’architecte. « Par son oeuvre, il a légué au Québec l’un de ses monuments les plus emblématiques : notre Stade olympique, le symbole par excellence de Montréal à l’international », a-t-elle indiqué.

François Renaud croit que l’injustice dont a été victime Roger Taillibert demande réparation. « Je pense que le gouvernement du Québec a une dette et devrait lui rétrocéder les droits d’auteurs qu’il n’a pas pu toucher. C’est scandaleux », dit-il.

Cinq oeuvres majeures

À voir en vidéo.

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La renaissance de la tour du stade olympique de Montréal

La tour du stade olympique de Montréal après sa réfection

Photo : Radio-Canada / Yanick Rose

Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Depuis plus de 30 ans, la tour du stade olympique se dresse dans l'horizon montréalais. Cependant, elle est restée presque vide depuis sa construction. Mais elle s'apprête désormais à connaître une seconde vie, puisqu'elle vient de subir d'importants travaux de réfection afin d'être transformée en tour de bureaux.

Un texte de Bouchra Ouatik , de Découverte

Le stade olympique de Montréal laisse peu de gens indifférents. Bien qu’il soit l’un des monuments les plus emblématiques de la métropole, l’histoire de sa construction a été tumultueuse.

Il a été construit pour les Jeux olympiques de 1976 et conçu par l'architecte Roger Taillibert.

« La tour du stade olympique, qui est la plus haute tour inclinée au monde, a été conçue pour supporter la toile rétractable du stade », rappelle l’architecte Anik Mandalian de la firme Provencher Roy, chargée de la réfection de la tour. « En 1976, la base de la tour était construite, mais il y a eu des problèmes structuraux. Donc la tour a été terminée en 1987, [soit] onze ans plus tard », poursuit-elle.

À l’époque, Roger Taillibert avait de grandes ambitions pour cette tour de 165 mètres de hauteur.

[Roger Taillibert] avait imaginé des plateaux sportifs comme des terrains de basket-ball et des terrains de tennis, où les fédérations pouvaient venir s'installer dans la tour et pratiquer les sports dédiés à leur discipline. Une citation de Anik Mandalian, architecte de la firme Provencher Roy

Cependant, aucun de ces projets n’a vu le jour, et la tour est restée vide, à l’exception de l’observatoire qui occupe les deux étages supérieurs.

Un des étages de la tour avant le début des travaux de réfection

Toutefois, cela s’apprête à changer, car dans les prochains mois, la tour accueillera ses premiers locataires. En 2015, la Régie des installations olympiques a signé un contrat avec le Mouvement Desjardins afin de transformer le bâtiment en tour de bureaux . Pour y parvenir, un chantier de grande envergure a été mis en branle. Presque tout était à faire : le chauffage, l’éclairage, la ventilation.

À lire aussi :

  • Les employés d’AccèsD déménageront dans le mât du Stade, confirme la RIO

Remplacer le béton par le verre

Le principal défi de ce projet consistait à remplacer le revêtement extérieur de la tour. Puisque l’édifice était destiné à accueillir des plateaux sportifs, l’architecte Roger Taillibert l’avait conçu avec des fenêtres très étroites situées près du plafond. « Il y avait donc des panneaux de béton préfabriqués avec une fenestration en hauteur pour avoir une lumière naturelle zénithale, pour ne pas être ébloui par la lumière naturelle pendant la pratique des jeux sportifs », explique Anik Mandalian.

La tour du stade était recouverte de panneaux de béton et comportait des fenêtres étroites.

Pour des bureaux, les architectes privilégient au contraire un maximum de lumière naturelle. Il a donc fallu retirer un à un ces panneaux de béton, dont certains pesaient cinq tonnes. Ils ont été remplacés par un mur-rideau, c’est-à-dire de grandes vitres comme ce que l’on retrouve sur la plupart des gratte-ciel.

L’architecte Anik Mandalian, à côté des nouveaux panneaux de verre qui recouvrent la tour

L’installation de ce mur-rideau posait un défi, car aucune des faces de la tour n’est droite. Sur les faces nord et sud, la tour trace une courbe concave en suivant l’axe vertical, tandis que sur les faces est et ouest, elle est courbée à la fois sur les axes horizontal et vertical.

Quand on pense que ça a été fait dans les années 70, il y avait à peine des ordinateurs, ça a été tout dessiné à la main, vraiment, c’est impressionnant. Une citation de Pierre Rodrigue, ingénieur en structures de la firme WSP

Les panneaux de béton qui recouvrent la tour avaient été conçus pour épouser ces courbes. « Du béton, on peut le couler de toutes sortes de formes. C’était l'avantage des panneaux de béton qui étaient là avant. Des vitres, c’est moins évident à installer », explique l’ingénieur en structures Pierre Rodrigue, de la firme WSP. Ainsi, plutôt que d’installer des vitres courbées, ce qui aurait été complexe et coûteux, les concepteurs du projet ont choisi d’éliminer la courbure horizontale de la tour.

Des ouvriers coulent les extensions de dalles en béton de la tour.

« Ce qu'il a fallu faire, c'est de combler l'espace entre la forme originale de la tour et la nouvelle position des vitres », indique M. Rodrigue. Il a donc fallu allonger les planchers à chaque étage, en installant des coffrages en bois et en acier, dans lesquels ont été coulées de nouvelles dalles de béton.

L’ingénieur Pierre Rodrigue montre les extensions de dalles complétées.

La plus haute grue du Canada

Les travaux de réfection de la tour du stade ont nécessité l’installation de la plus haute grue à tour du Canada. Cette grue, surnommée « la girafe », s’élève à plus de 200 mètres et pèse 660 tonnes. Chaque matin, il faut près d’une demi-heure à l’opérateur de la grue pour grimper l’échelle qui mène à la cabine de contrôle. Cette grue est munie d’une flèche d’une longueur de 81 mètres qui peut soulever jusqu’à 6 tonnes. Elle a notamment permis de transporter de la machinerie lourde jusqu’aux différents étages de la tour. En raison de la géométrie particulière de l’édifice, il a fallu percer un trou dans la toile du stade pour y faire passer cette grue.

Une tour virtuelle

Afin d’accélérer les travaux, les ingénieurs ont eu recours à une technologie novatrice, qui porte le nom de BIM. « Le BIM, c'est “ building information modeling ”, donc, c’est la modélisation des données du bâtiment », explique Samir Nafa, de la compagnie Pomerleau, qui coordonnait cette dimension du projet. À l’aide d’instruments d’arpentage, la tour a été modélisée en trois dimensions, dans ses moindres détails, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Ce modèle virtuel a ensuite permis aux ingénieurs, aux architectes et aux entrepreneurs de visualiser chaque élément de la tour et de simuler le résultat final avant le début des travaux.

Samir Nafa montre la modélisation de la tour du stade sur l’interface BIM.

« Dans un projet standard, ce qui aurait été fait dans l’échéancier, ça aurait été d’abord de réaliser les extensions de dalles, de réaliser les extensions de goulottes, puis, après ça, vous avez l’entrepreneur en mur-rideau qui vient prendre les mesures et qui réalise son mur-rideau, explique M. Nafa. Mais étant donné que l’échéancier ne nous le permettait pas, il était indispensable de faire les dessins de fabrication du mur-rideau avant que les goulottes et les extensions de dalles ne soient achevées. »

La structure dévoilée

Lorsque les travaux extérieurs seront terminés, au printemps 2018, l’apparence de la tour sera transformée. Le verre choisi pour les fenêtres, appelé « verre bronze », est légèrement teinté et il réfléchit une partie de la lumière.

Durant le jour, il donnera à la tour l’allure d’un miroir. « L'avantage du site est qu’il n'y a aucun bâtiment de grande hauteur autour du projet, donc il n’y a aucune réflexion. La seule réflexion, c'est le ciel », souligne Mme Mandalian.

Le nouveau mur-rideau de la tour réfléchit le ciel.

Le soir, la tour sera plutôt transparente, dévoilant ainsi les colonnes et les contreventements qui soutiennent les étages.

Après 30 ans d'existence où la structure a été dissimulée, on dévoile au monde entier la structure de la tour de Montréal. Une citation de Anik Mandalian, architecte de la firme Provencher Roy

Le mur-rideau est partiellement transparent, laissant voir la structure intérieure de la tour.

La réfection de la tour du stade olympique donnera une seconde vie à cet édifice, mais les artisans du projet espèrent aussi que cela redorera son image. « En fait, ça va aider les citoyens un peu à se réconcilier avec le stade olympique », résume Mme Mandalian.

Étapes de réfection de la tour

Photo : Parc Olympique de Montréal

  • Roger Taillibert défend la conception du stade olympique
  • Québec donne le feu vert au remplacement du toit du stade olympique de Montréal

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Décrochez l’or au Parc olympique de Montréal

La Tour de Montréal / Parc olympique de Montréal

Robyn Fadden

Depuis sa construction pour les Jeux olympiques d’été de 1976, le site historique du  Parc olympique de Montréal  est devenu une plaque tournante pour les événements sportifs et culturels d’envergure. C’est sans parler de la vue à 80 km à la ronde que l’emblématique Tour de Montréal offre sur la région métropolitaine.

Les anneaux du Stade olympique (Parc olympique de Montréal)

Vue à 360° et riche histoire

L’un des symboles les plus reconnaissables de la ville et l’endroit parfait pour voir Montréal de haut est aussi le point de repère du Parc olympique  : la  Tour de Montréal  , haute de 165 mètres et formant un angle de 45 degrés, est la plus haute tour inclinée de la planète. Lorsque les rénovations à la tour seront complétées, le public pourra remonter à bord du funiculaire de verre pour atteindre le sommet, où un observatoire permet des vues panoramiques sur la ville, le mont Royal et le fleuve Saint-Laurent.

Le Centre sportif du Parc olympique

Spectacles et événements sportifs

Dessiné par l’architecte français Roger Taillibert pour les Jeux olympiques d’été de 1976 , le  Stade olympique  en impose. Parfois surnommé « The Big O » par la communauté anglophone, en référence à sa forme circulaire et au « O » d’Olympiques, le stade, comme le  Centre sportif  adjacent (qui comprend des bassins olympiques pour la natation et le plongeon), accueille des événements majeurs, dont des matchs des Blue Jays de Toronto (équipe de la Ligue majeure de baseball), des salons, des concerts rock et des épreuves de la coupe du monde de plongeon FINA. Les piscines et le centre sportif sont aussi ouverts au public la semaine, vous permettant de vous entraîner, de plonger et de nager comme les athlètes olympiques!

Claudine Guide Touristique Montreal et Quebec

À l’extérieur du centre sportif, prenez une photo à la place Nadia-Comaneci, où vous pourrez voir une représentation en 3D des anneaux olympiques et du drapeau olympique. Tout près, découvrez les installations d’Espace pour la vie : le Biodôme , qui abrite plusieurs écosystèmes grouillant de faune et de flore; le Planétarium , qui présente des expos époustouflantes et des films immersifs; puis, juste en haut de la pente, le Jardin botanique de Montréal , une oasis urbaine de vastes jardins extérieurs et de serres tropicales, et l' Insectarium , le premier musée en Amérique du Nord où le public peut se frotter aux insectes, vivants et naturalisés, une occasion unique de s’immerger dans le monde des bestioles. Économisez sur le prix d’entrée des muséums d’Espace pour la vie grâce au  Passeport MTL .

Parc olympique de Montréal - Planétarium – Espace pour la vie

Activités estivales

En dehors des murs du stade, vous trouverez l’ Esplanade du Parc olympique , un immense espace extérieur qui propose des activités toute l’année. Dès le premier vendredi de chaque mois, de juin à juillet, allez goûter à la cuisine de rue grâce à l’événement Premiers vendredis , qui rassemble des dizaines de camions-restaurants de la ville en plus de proposer de la musique et des activités familiales sur la terrasse colorée.

Parc olympique de Montréal - Escalade au Nomad Bloc

L’été, Îlots76 divertit les petits avec ses châteaux gonflables, son aire de jeux, ses collations et plus encore. Vous pouvez aussi tester vos habiletés en escalade grâce aux installations de Nomad Bloc , qui offrent des parcours pour tous les niveaux. Si vous faites du skate, glissez sur planchodrome Vans de l’esplanade, un espace de béton de 900 pieds carrés ouvert au public et proposant des leçons de planche à roulettes. Enfin, dans le cadre de la Virée classique OSM , le festival de l’ Orchestre symphonique de Montréal présenté en août, assistez à un grand concert de musique classique en plein air.

Découvrir des groupes de musique, s’émouvoir d’une œuvre d’art, et occuper son énergique bambin sont autant de choses auxquelles se consacre l’auteure et rédactrice montréalaise Robyn Fadden. MUTEK, l’hebdo culturel  Hour , ARTINFO et CKUT 90,3 FM sont au nombre des événements qu’elle a couverts.

Parc olympique de Montréal

Conçu par l’architecte français Roger Taillibert, le Stade olympique fait partie du paysage montréalais depuis les Jeux olympiques de 1976. Cet emblème de Montréal peut accueillir des événements intérieurs de très grande envergure tels que des spectacles, des galas, des rencontres sportives, des foires, des expositions ou des événements sociaux. Son Esplanade, un parc urbain constitué de neuf plateaux, offre une vue imprenable sur celui-ci et la Tour. Le Stade peut accueillir jusqu’à 56 000 personnes. Des salles plus petites comme la Mezzanine Est, le Salon 300 et les loges se prêtent parfaitement aux cocktails et aux conférences de presse. Le Centre sportif abrite six bassins pour les sports aquatiques et des espaces d’entraînement.

  • 514 252-4141
  • 877 997-0919
  • Courriel: [email protected]
  • Téléphone: 514 252-4141
  • Courriel des ventes: [email protected]
  • Téléphone des ventes: 514-252-4141 x5492
  • Vestiaire pour athlètes
  • Salle pour médias
  • Accès partiel aux personnes à capacité physique restreinte
  • Local pour arbitres

Caractéristiques

  • Stationnement sur place payant
  • Stationnement pour autobus et autocars

architecte tour stade olympique

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  • Noakes, Taylor. "Stade olympique de Montréal". l'Encyclopédie Canadienne , 16 août 2021, Historica Canada . www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/stade-olympique-de-montreal. Date consulté: 29 septembre 2024.
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  • Noakes, Taylor. "Stade olympique de Montréal." l'Encyclopédie Canadienne . Historica Canada. Article publié août 16, 2021; Dernière modification août 16, 2021.
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  • l'Encyclopédie Canadienne , s.v. "Stade olympique de Montréal," par Taylor C. Noakes, Date consulté: septembre 29, 2024, https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/stade-olympique-de-montreal" href="#" class="js-copy-clipboard b b-md b-invert b-modal-copy">Copier

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Stade olympique de Montréal

Article par Taylor C. Noakes

Date de publication en ligne le 16 août 2021

Dernière modification le 16 août 2021

Principal site des Jeux olympiques d’été de 1976, le stade olympique de Montréal est un immense complexe multisports. Il s’agit du plus grand amphithéâtre couvert et établissement sportif au Québec , et du plus grand stade au Canada. Il dispose de 56 000 sièges permanents. Le stade fait partie de la même structure que la Tour de Montréal (la plus haute tour inclinée au monde), la piscine olympique et l’ancien vélodrome (qui est aujourd’hui le Biodôme ).

Le stade olympique se trouve au centre du complexe du Parc olympique. Le complexe, lui, se situe au milieu d’un ensemble tentaculaire d’installations sportives, d’attractions, d’espaces pour des événements et de musées dans l’est de Montréal.

Stade olympique

C’est Roger Taillibert, un célèbre architecte français, qui conçoit le stade. Il aurait été l’architecte préféré de Jean Drapeau , le maire montréalais de l’époque. On ignore quand exactement Roger Taillibert reçoit la tâche de concevoir le stade de Montréal . Au moment où on annonce que Montréal sera l’hôte des Jeux olympiques de 1976, Jean Drapeau s’intéresse déjà à la création d’un stade sportif depuis près d’une décennie. En 1969, Montréal acquiert une ligue de baseball ( voir Expos de Montréal ), et le maire promet alors au propriétaire de l’équipe un stade couvert d’ici deux ans. Peu après, avant l’annonce officielle des Jeux olympiques, la firme de Roger Taillibert aurait commencé à travailler sur le stade. Aucun concours d’architecture n’a donc lieu. La décision de Jean Drapeau de recourir à un architecte français est impopulaire auprès de l’ordre professionnel des architectes du Québec . Celui-ci souhaite plutôt que les Jeux olympiques soient une occasion de montrer le talent local.

L’architecture du stade se démarque de celle des stades olympiques traditionnels. Son toit rétractable original est suspendu à partir de son mât incliné. Sa structure principale est soutenue par 34 consoles en béton. Ainsi, le stade ne repose majoritairement pas sur le sol. Les plans originaux prévoient un stade quatre saisons dont le toit peut s’ouvrir complètement l’été et se fermer l’ hiver . De nos jours, le toit est toutefois fermé de façon permanente. Depuis le milieu des années 1950, Jean Drapeau souhaitait également faire construire une tour monumentale à Montréal. Le projet du stade lui permet d’atteindre son objectif. Le stade et la tour sont surtout composés de béton précontraint.

architecte tour stade olympique

Les événements d’ athlétisme comme la course à pied, le saut à la perche, le lancer du javelot et le lancer du poids se déroulent dans le stade. Les finales de soccer et du saut d’obstacles par équipe ( sports équestres ) s’y produisent également.

La cérémonie de clôture se tient le 1 er août 1976 dans le stade. Les célébrations sont notamment interrompues par un homme nu qui court devant le public avant d’être escorté à l’extérieur. ( Voir  : Les Jeux olympiques de Montréal ; Canada aux Jeux olympiques d’été .)

Après les Jeux olympiques

Les Alouettes de Montréal élisent domicile au stade lors de la saison 1976 de la Ligue canadienne de football . Les Alouettes remportent la Coupe Grey l’année suivante devant plus de 68 000 fans. Il s’agit encore aujourd’hui du plus grand nombre de spectateurs à avoir assisté à la Coupe Grey. L’équipe continue d’utiliser le stade jusque dans les années 1980 et y est retournée pour des éliminatoires et la Coupe Grey dans les dernières années.

En 1977, l’équipe de baseball professionnelle des Expos de Montréal élit domicile au stade olympique. Elle se sert du stade jusqu’à son déménagement à Washington DC, après la saison 2004.

En 1977, lors d’un concert de Pink Floyd, le stade reçoit sa plus grande foule : 78 000 personnes. Le groupe est interrompu à plusieurs reprises par des fans qui allument des feux d’artifice à l’intérieur du stade. Lors d’un incident, le bassiste Roger Waters crache sur un fan agaçant. C’est cet incident qui inspire l’enregistrement de l’album The Wall , qui est indubitablement l’œuvre maîtresse du groupe.

L’équipe de soccer professionnelle de la ville, le CF Montréal (anciennement connu sous le nom de l’Impact de Montréal) se sert également du stade olympique. Actuellement, celui-ci est l’hôte des matchs de la saison régulière de l’équipe quand son stade, le Stade Saputo , n’est pas accessible ou lorsqu’elle attire une foule trop nombreuse. Par ailleurs, le stade olympique est utilisé pour une grande variété d’autres grands événements sportifs professionnels et amateurs.

La Tour de Montréal est devenue une destination touristique prisée grâce à son observatoire et à son funiculaire. Par ailleurs, douze étages d’espaces de bureau à louer se trouvent à sa base. Le Mouvement Desjardins loue sept d’entre eux.

En 1989, l’ancien vélodrome olympique devient le Biodôme , un musée environnemental unique. Le Stade Saputo ouvre près de la base de la tour en 2008. Le Planétarium de la ville est relocalisé dans le Parc olympique et ouvre ses portes en 2013. Le Jardin botanique et l’ Insectarium , pour leur part, se trouvent de l’autre côté de la rue.

Le stade olympique continue de recevoir toutes sortes d’événements sportifs et autres. Récemment, il est l’hôte de matchs hors concours de la Ligne majeure de baseball, qui se tiennent avant le début de sa saison. Plusieurs installations d’entraînement athlétique sont également offertes au public. Elles sont utilisées par les athlètes olympiques canadiens ainsi que les Montréalais en général.

Problèmes structuraux

La Tour de Montréal est terminée en 1987. Cette réalisation rend enfin possible l’utilisation du toit rétractable. Au final, toutefois, celui-ci n’est ouvert que 88 fois. Il ne sera jamais à la hauteur des attentes. Au fil des ans, il doit faire l’objet de plusieurs réparations coûteuses. En 2017, le gouvernement du Québec annonce qu’il dépensera de 200 à 250 millions de dollars pour le remplacer.

D’autres problèmes structuraux affectent le toit et des parties de la tour. Des poutres de soutien à l’intérieur du stade s’effondrent à un certain point. Cependant, malgré ces problèmes, le stade continue d’être utilisé.

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  • Jeux olympiques d'été

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Visiting Russia - Nalchik, Capital of Kabardino-Balkaria

By Koryo Tours

Nalchik, capital of Kabardino-Balkaria

Visiting Russia – Nalchik

Yoshkar-ola | cheboksary  |  astrakhan | elista | stalingrad (volograd)  | abakan  |  nalchik  | validkavkaz  | makhachkala  |  grozny.

Nalchik is a small city of around 240,000 people and serves as the capital of Kabardino-Balkaria, one of the lesser-known republics spread across the beautiful North Caucasus area of Russia, the mountain range that separates the former soviet states of Georgia, Armenia, and Azerbaijan from the Russian Federation.

This region has incredible diversity in ethnic groups and is a melting pot at the edge of empire. While there have been civilisations in the Caucasus for millennia Nalchik as a city is only a century old, having been a Russian fort since 1724. Today’s Nalchik is a mostly peaceful and relaxing place, being in the foothills of the mountains it has many areas of great beauty and multiple sanatoria for people looking to take the waters, over the last century it has certainly had its share of turbulence though, being occupied by Romanian troops fighting on the side of the Nazis, who embarked on an effort to exterminate the ancient community of Mountain Jews in the area (unsuccessfully), plus a 2005 Islamic militant attack on Russian security forces.

These days Nalchik is known as a clean city, a place for relaxing, and the starting point of expeditions to summit Mt. Elbrus, the tallest mountain in Europe, which lies within Kabardino-Balkaria.

Kabardians make up the largest ethnic group at just under 50% of the city’s population, followed by Russians, Balkars, other Caucasian nationalities as well as Ukrainians, Mountain Jews still live in the area but in very small numbers now, most having emigrated to Israel.

Nalchik

Arriving/Departing

Nalchik Airport (NAL) is a small one but is fully functional for getting in and out, usually the foreigners arriving here will be mountaineers heading for Elbrus.

The Airport is only 3km from the city centre so you could even walk into town from here, otherwise, there are taxis and marshrutkas waiting for arrivals. Flights arrive only from Moscow and St. Petersburg usually, the Caucasus has other larger airports for other international flights (such as those to Sochi). Nalchik has a railway station, dating from 1915, with links to Moscow and across the Caucasus. A good option for travelling around the region in a relaxing manner (usually slower than taking a marshrutka between cities though) For getting around inside Nalchik there are public buses all over the place, easy to use and very cheap. Otherwise most of the centre is very walkable, the main ‘high street’ is Lenin Avenue, which runs for several km through the centre of the city.

Nalchik

Concord Square

The centre of Nalchik and a good place to start a walking tour of the city, with the Kabardino-Balkaria parliament building on one side and Lenin stands at the other, fountains in the middle and Lenin Avenue cutting through the square

Religious Buildings

The central buildings of the main religions practised in Nalchik are both fine examples of their respective architectural styles; the Central Mosque and the Cathedral of Mary Magdalene are both worth visiting. Dress codes apply.

Not actually in Nalchik, but only 50km or so away so the city is the ideal base for starting an expedition. This is Europe’s highest mountain and a dormant volcano. There are cable car/chairlift options to get t the top for those who don’t wish to do it the hard way. It is possible to get up and down this mountain n a single day, making it certainly the simplest of the 7 continental highest peaks to climb.

Museum of the Kabardino-Balkar Republic

Great for explaining where you are and the history of the area. Mostly in Russian only though and does tend to assume some knowledge in advance. Still a good stop to get some intro into the complex history of this city and area in general.

Atazhukin Garden

A large park complex running for more than 2km along the eastern side of the city, alongside the Nalchik River. A very pleasant place with so much to see and do. The basic Nalchik Zoo is here, walking trails, restaurants and cafes, theatres, a very retro funfair, and a rickety but reliable cable car running up to a lovely viewpoint to see over the city and out to Mt. Elbrus.

Topped by a restaurant building built in the shape of a Kabardian warrior. An excellent few hours can be spent exploring this park and mingling with the locals of all ages who do their relaxing here.

architecte tour stade olympique

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Le 76

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La construction

Le 4 décembre 1969, le maire de Montréal Jean Drapeau voit grand pour la métropole québécoise : il pose officiellement la candidature de Montréal pour la présentation des Jeux de la XXIe Olympiade en 1976. Le 12 mai suivant, le Comité international olympique (CIO) annonce qu’il confie à la Ville de Montréal l’organisation des Jeux de 1976.

En avril 1972, la Ville de Montréal dévoile, devant la presse internationale, la première maquette du futur Stade olympique : il s’agit d’un bâtiment ellipsoïdal ressemblant à un gigantesque coquillage, ouvert au centre et surmonté d’un mât habitable de 175 mètres de haut.

Les travaux d’excavation débutent au Parc olympique le 28 avril 1973. Entre cette date et la fin des travaux de terrassement, en décembre de la même année, on enlève environ 2 120 000  mètres cubes d’argile et de calcaire. En août 1974, les premiers piliers du Stade, coulés sur place, commencent à surgir du sol. Il reste à peine deux ans pour terminer l’œuvre.

architecte tour stade olympique

Les mois passent et les travaux avancent à grands pas. Toutefois, en mai 1975, les travailleurs débrayent et ce n’est que le 26 octobre suivant qu’ils reviennent au chantier. L’échéancier accuse un retard important.

L’Assemblée nationale du Québec, inquiète quant à l’éventualité que les Jeux ne puissent pas être présentés, adopte la Loi constituant la Régie des installations olympiques pour prendre en charge la construction des installations du Parc olympique soit le Stade, le Vélodrome, le Centre de natation et le Village olympique. Nous sommes le 20 novembre 1975. Lors de la prise de possession du chantier, fin novembre 1975, les travaux de construction du Stade et des piscines accusent un retard qui met en péril la tenue des Jeux olympiques qui doivent se tenir à compter du 17 juillet 1976.

architecte tour stade olympique

Dès les premières heures qui suivent leur nomination, les membres de la RIO évaluent la situation. Ils arrivent à la conclusion qu’il serait impossible de terminer les constructions à temps selon le plan intégral. Même la réalisation des travaux strictement essentiels paraît difficile à compléter. On décide donc d’évaluer toutes les possibilités qui permettraient la tenue des Jeux, y compris l’étude de lieux de compétition alternatifs.

La RIO prend des mesures énergiques afin de renverser la vapeur sur le chantier du Parc olympique. En décembre, elle décide de ne s’en tenir qu’aux travaux strictement essentiels à la tenue des Jeux et d’élaborer un nouveau calendrier des travaux. Par exemple, la construction du mât s’arrêtera à 208 pieds, ce qui permettra d’accélérer les travaux aux piscines qui se trouvent en-dessous.

Afin de faciliter la gérance et d’accélérer l’avancement des travaux, le chantier est fractionné en six cellules de travail, chacune ayant à sa tête un ingénieur responsable d’une section bien définie du chantier. Deux mois après la prise en main du chantier olympique par la RIO, on assiste à une accélération notable de la cadence des travaux.

Des imprévus techniques sont notamment à l’origine de la différence entre les prévisions de 1972 et le total des dépenses atteint en 1976. D’abord, la complexité des structures et la nouveauté des méthodes de construction des difficultés qu’on n’avait pas prévues.

L’architecture audacieuse exige souvent de nouveaux procédés de construction, qui transforment le chantier en une véritable école. Il faut assurer l’apprentissage des travailleurs, le rodage et le perfectionnement de ces nouvelles techniques.

De plus, le sol a causé des surprises dont on ne pouvait guère prévoir l’ampleur lors du choix de l’emplacement, en dépit de toutes les études réalisées à l’époque. Le terrain choisi pour le Parc olympique longe l’ancienne falaise de la mer de Champlain; à un autre âge géologique, il se trouvait en bordure du Saint-Laurent. La roche de fondation, fragile et fissurée en maints endroits, menace même de s’effriter. La découverte du sol fissuré oblige à revoir toutes les études sismiques sur le bâtiment.

Autre imprévu : le prix de l’acier! Fixé par les producteurs américains à 200 $ la tonne au début, il est passé à 900 $ en six mois. Quand on a commencé à travailler au Stade olympique, l’acier coûtait 1 200 $ la tonne!

architecte tour stade olympique

Le 1 er janvier 1976, le gros œuvre du Vélodrome est terminé; on passe à l’installation des murs vitrés et de la piste.

Le 2 février, la RIO affirme aux membres du Comité international olympique, réunis à Innsbruck, que les installations seront terminées dans les délais prévus.

Le 8 février, l’assemblage de la dernière des trente-quatre consoles du Stade est terminé.

Le 29 mars, le dernier segment de l’anneau technique du Stade est installé.

Le haut niveau de productivité permet de réaliser des travaux jugés d’importance secondaire, soit la construction de gradins permanents au niveau 300, les cascades et la dalle promenade. On décide d’ajouter un étage supplémentaire au mât afin de garantir une meilleure stabilité; le mât s’élèvera à 237 pieds.

Le 5 avril, la RIO reçoit le mandat de parachever le Village olympique.

architecte tour stade olympique

Le 7 avril, on évacue les grues et les équipements lourds du centre du Stade pour permettre la pose du gazon et l’aménagement de la piste d’athlétisme.

Le 15 avril, le bétonnage du Centre de natation se termine.

Le 10 mai, les deux tableaux d’affichage et le tiers des sièges sont installés dans le Stade; la pelouse est en place.

Le 15 mai, fin des travaux de construction du Village olympique.

Le 13 juin, la RIO remet les installations du Parc olympique et le Village olympique au Comité organisateur des Jeux olympiques (COJO) qui en devient l’occupant jusqu’au 2 août suivant.

Le 9 juillet, les travaux de construction du Stade sont terminés, à l’exception des aménagements extérieurs. Le 16 juillet, on termine la pose du gazon au Parc olympique.

Ériger le Stade a constitué un véritable exploit pour la RIO. Grâce aux efforts acharnés de plus de 10 000 travailleurs, cette splendide sculpture de béton, composée de 12 000 éléments préfabriqués, a pu accueillir les Jeux olympiques de 1976.

Le 17 juillet 1976, à 15 heures exactement, 12 000 athlètes et accompagnateurs, venus de tous les coins du monde, défilent devant plus de 76 000 spectateurs réunis au Stade olympique alors que plus d’un demi-milliard de téléspectateurs suivent le déroulement des cérémonies d’ouverture des Jeux de la XXI e Olympiade.

Une deuxième vie pour les installations olympiques

Le 2 août 1976, le COJO rend le Parc olympique à la RIO, qui est désormais chargée du parachèvement de la construction, de la gestion et de l’exploitation des installations que sont le Stade, le Centre de natation, les stationnements, le Vélodrome et le Village olympique.

Immédiatement après les Jeux, la RIO entreprend de nombreux travaux et aménagements permanents. Le 15 avril 1977, les Expos de Montréal déménagent du Parc Jarry au Stade et disputent leur premier match.

En 1979, le gouvernement annonce la fin d’un moratoire qui avait arrêté temporairement les travaux de parachèvement du complexe Stade-mât-toit. En juin, on reprend la construction de la Tour. Parallèlement, la RIO transforme le Village olympique en appartements locatifs. Les bureaux de location des appartements ouvrent en janvier 1979. En 1980, les 981 appartements sont tous loués et le Village compte 2 000 résidants.

En 1984, on réaménage 148 000 pieds carrés pour des bureaux destinés au Regroupement des organismes nationaux de loisir du Québec (en 1984, cet organisme s’appelait Regroupement Loisir Québec). Six cents personnes y emménagent en mai 1985. Cette même année, le gouvernement du Québec annonce les travaux de parachèvement du complexe Stade-mât-toit. On assiste alors à la signature, en 1985, d’un contrat clés en main entre la RIO et la firme Socodec, filiale de Lavalin, qui terminera les travaux du complexe Stade-mât-toit à prix fixe (117,7 millions $).

architecte tour stade olympique

Construite en béton jusqu’à 92 mètres au-dessus du sol, la Tour atteint, en 1987, son élévation finale grâce à une construction d’acier complétant les derniers 83 mètres. Les caissons d’acier à géométrie variable ont été fabriqués à Rimouski par la société Marine Industries. En avril 1987, le toit mobile de Kevlar est hissé et déployé. Le 21 novembre 1987, c’est enfin l’ouverture officielle du funiculaire et de l’Observatoire situé au sommet de la Tour de Montréal. Commence ensuite, en 1989, le début des travaux de transformation du Vélodrome en Biodôme. La RIO est maître d’œuvre des travaux. Le Biodôme est livré clés en main le jour de son inauguration, le 19 juin 1992, à la Ville de Montréal.

En 2007, après l’installation d’un bassin dédié à la nage synchronisée et la réfection des tremplins du bassin de plongeon, le Centre sportif accueille le Centre d’excellence des sports aquatiques du Québec (CESAQ). Les équipes nationales de natation, de plongeon, de nage synchronisée et de water-polo féminin s’y entraînent.

En décembre 2007, la Ville de Montréal annonce que le nouveau Planétarium sera construit sur les terrains du Parc olympique.

En mai 2008, le Stade Saputo, érigé sur les terrains du Parc olympique, devient le nouveau domicile de l’équipe de soccer l’Impact de Montréal.

  • Pour en savoir plus sur les Jeux olympiques de Montréal, visitez le site du Mouvement olympique .

* Extraits de : Jeux de la XXI e Olympiade-Montréal 1976

Rapport officiel du Comité organisateur des Jeux olympiques; Ottawa; 1978

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9 places in Kabardino-Balkaria every adventurer needs to visit (PHOTOS)

An amazing journey through the mountains of Kabardino-Balkaria.

An amazing journey through the mountains of Kabardino-Balkaria.

Together with local tour guide Artyem Babaritsky, we show you why this is one of the most underrated regions of Russia. According to Artem, the nature on the territory of Kabardino Balkaria is more “rigid” and “serious” than in the neighboring republics of the Caucasus. This is comparable to a human face: one moment it is kind and smiling (while we are in the Karachay-Cherkessia) and then suddenly this kind face starts to frown and becomes more severe.

architecte tour stade olympique

The most famous attraction of the republic – and the Caucasus in general – is Mount Elbrus, the highest peak of the European continent. With a mighty height of 5,642 meters above sea level, Elbrus is actually a dormant volcano. Its permanent icecap feeds 22 glaciers, which, in turn, give rise to the Baksan, Kuban and Malka rivers.

Naturally, if you’re into mountain climbing, this is a peak that you will want to conquer at least once in your lifetime. Here are some detailed accounts of what it entails.

And this is what you’ll see along the way.

Not into mountain climbing? Not to worry! In summer, you can still reach an altitude of 3,658 meters from the bottom of the Azau Valley, thanks to a small network of cable cars and ski lifts. This will give you a bird’s eye view of the entire Main Caucasus Ridge – an extremely impressive sight to behold. And, of course, you’ll be right at the foot of the Elbrus glacier.

architecte tour stade olympique

In winter, skiers and snowboarders can shred some sweet gnar on 23 kilometers of slopes serviced by 6 ski lifts. The winter sports area is situated between the elevations of 2,350 and 3,840 meters. There are plenty of accommodation options for a comfortable stay and a good selection of cafes and restaurants to refuel your energy supplies.

2. Dzhily-su

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Translated from the local language, “Dzhily-su” means “warm waters”. The Tract is located on the slopes of the heart of the Caucasus at an altitude of about 2,400 meters above sea level, where you can enjoy the breathtaking view of Mount Elbrus on a clear day. On the territory of Dzhily-su, there are many unique mineral springs that aid in healing from various diseases and strengthening the body.

“It’s an amazing sensation when you lie in a warm mineral bath and dozens of small bubbles rise around you. Also, Dzhily-su is the land of waterfalls that bear beautiful male names like Sultan, Emir and Shah. Thanks to the unusual energy, esoterics are particularly fond of this place, because there are natural sand castles, amazing stone mushrooms and the energetic mountains Sirkh and Tuzluk,” Artyem says.

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The road to Dzhily-su is considered one of the most beautiful in all of Russia: It’s a serpentine-like asphalt mountain road that follows along a huge cliff, over which you will see many eagles circling. If you decide to do the trip on your own, Artyem warns that you must get hold of an off road vehicle, because many of the roads that you will need to take are dusty gravel roads. 

3. Chegem Canyon, Gorge, Waterfalls and Paragliding 

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This is one of the main tourist attractions of Kabardino-Balkaria and it’s not hard to see why.

“The views that stretch along the Chegem gorge are simply amazing. The Chegem gorge is quite big. You will begin your encounter with this area with the beautiful Chegem waterfalls that cascade down the rocky slope. Right at the foot of the rocks, there is a small market where local women sell various hand woven wool products. There is a ‘ladder of happiness’ consisting of two 222 steps, leading to the source of the waterfalls at the top of the cliff. Climbing it is not at all difficult, the views are amazing and there is a cozy cafe at the top, as well as at the bottom, where you can enjoy dishes of national cuisine,” Artyem says.

In winter, the Chegem waterfalls freeze and have a certain wild beauty to them. Some locals say that, perhaps, they are even more beautiful than in the summer. Ice pillars and columns of frozen jets and streams of water, like giant twisted candles, or stalactites, hang down all the way to the river.

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There is no more asphalt road beyond the waterfalls, but you can still continue along the gorge on gravel, along the turbulent Chegem River. The road is very dusty, so Artyem advises visitors to drive along it in a car with closed windows and the air conditioning on. After about 30 kilometers, you will arrive at a paragliding station.

According to Artyem, the Chegem paragliding station is famous for its powerful, ascending wind currents. Thanks to them, paragliders can soar in the sky from morning to evening. On the territory of the station, there is also a zip line and a few other adrenaline-filled activities for those looking for some thrills. 

4. El-TyuByu

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If time permits, you can continue moving along the Chegem gorge and arrive at the village of El-TuByu, a place with enormous history. This mysterious ancient Balkarian village is the focal point of the history of the entire Balkaria. Ancient watchtowers, remains of Greek temples and anomalous phenomena attract both adventure seekers and connoisseurs of beauty. The main highrise, the Balkarukov Tower, is also dubbed the ‘Tower of Love’. Legend has it that Akhtugan Balkarukov built it to defend against the relatives of the beautiful Kerime, stolen by him from Dagestan.

Not far from the village, two ancient defensive Greek stairs go up a rocky wall. They rise to a height of about 30 meters and lead to a small area surrounded by walls up to two meters high and about half a meter thick. A bit above the Greek stairs are the ancient Balkar mausoleums, where local nobility were buried in the VIII-XVIII centuries. Artyem advises to go with a tour guide, because there is just so much incredible history in this village. 

5. Valley of the Narzans

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The Valley of the Narzans is a balneoclimatic resort area. It is located in the foothills of the northern slope of the Skalisty Ridge of the Greater Caucasus, in the Khasaut River valley, at an altitude of 1,300 meters above sea level (near the border with Karachay-Cherkessia).

What is Narzan water? It takes six years for the water from the melting snow in the mountains to become Narzan water. It needs this time to find its way through the fissures and cracks in the underground rocks, become enriched by more than 20 minerals and salts, congregate in the underground lakes and then appear on the surface as a spring. In the local language, its name sounds like “Nart-san-e”, which means “a drink of brave warriors”.

Visitors can come with empty bottles and fill them with different kinds of mineral water. The territory of the valley also has cafes with local delicacies and plenty of souvenir stands, where the local women sell traditional knitwear, mountain honey and other arts and crafts and delicacies from the region. 

6. Shadkhurei Karst Lakes

architecte tour stade olympique

The two lakes - Lower and Upper Shadkhuei - are still little researched. Underwater currents, turmoils and a large network of underwater canals prevent scientists from doing deeper research. The estimated depth of each lake is more than 200 meters, though there is no data yet on the actual depth.

“This is a great place to spend some time, especially during the summer months. The water temperature is kept at the same level all year round – about +15 degrees Celsius. The two lakes are located close to each other and fascinate visitors with their magical colors, luring them into their emerald water,” Artyem says.

In Artyem’s experience, only with rare exceptions, no visitor can resist the urge to plunge into the water. Even without bathing accessories, both ladies and gents make it their priority to jump into the turquoise waters. Around the lakes there are a few gazebos so you can easily stay for the whole day, have a picnic and swim in the lakes to your heart’s content.

7. Chateau Erken

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A little piece of Europe in the middle of the Caucasus Mountains, Chateau Erken is a majestic pseudo castle in the Romanesque style (it was actually built in the 1990s) surrounded by about 1,000 hectares of vineyards.

“If you want to have a relaxing day, try experiencing the fairy tale that is Chateau Erken. It stands right on the water and is absolutely stunning. There is also the option to do some wine tasting inside,” Artyem says. 

8. Upper Balkaria, Blue Lake and Aushiger Thermal Springs

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These three places make for an easy day trip, because of their proximity to one another. Start your journey at the Blue Lake . The deep blue waters of this stunning lake, hidden in Russia’s Caucasus mountains, are shrouded in mystery. It’s uninhabited by fish and avoided by locals, but, in recent years, it’s become a popular site for tourists.

After soaking in the lake’s beauty, continue onwards to Upper Balkaria, which is just several kilometers away along the Cherek gorge. This is a small ancient village that almost seems like it’s hiding from the outside world. Architectural monuments, defensive towers, graves and ground crypts have been preserved there. Upper Balkaria serves as an excellent example of Balkarian life and culture. You’ll learn a lot about the ancient auls (Caucasian mountain or desert settlements) and Balkarian settlements from different historical periods. 

On the left bank of the Cherek River, in the village of Aushiger, there are a few healing hot springs. The territory of the health resort includes a healing lake, an open reservoir and indoor baths.

9. Adyr-su Gorge

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“This place can be reached by car, mostly by asphalt road. Then, the car drives into a special lift, together with people and climbs up along the cliff. What a sight this is! There is a border control here, so it’s a good idea to have some ID on you,” Artyem cautions.

After driving along a relatively easy dirt road, you will get to a mountain climbing base. From there, you can take part in some light trekking, 4 kilometers there and back. Adventurers also have the opportunity to make a wish in the Valley of Desires, see waterfalls, go to the glacier and the huge, magical mountain Ulu Tau, which means “Mother Mountain”. Finish up the hike at the Silver Spring.

“Here, you can always encounter wild mustangs, they always come to graze on the beautiful meadows of lush grass and drink the healing water from the spring. The spring is the source of incredible strength - locals say that whoever plunges into it three times will be healed of many diseases,” Artyem boasts.

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Travel Tips to Kabardino-Balkaria: More than Mt. Elbrus!

If you’ve traveled to the North Caucasus before, there is a good chance you’ve already been to Kabardino-Balkaria, and you didn’t even know it!  Kabardino-Balkaria lies in the center of the North Caucasus region, is home to Mt. Elbrus, but more than that is a treasure chest of travel possibilities.  Here is our guide to traveling through the republic of Kabardino-Balkaria, or 9 travel tips to this beautiful land:

1. How do I get there?

Kabardino-Balkaria hosts a large number of both foreign and Russian travelers every year, and has an improving infrastructure able to handle the incoming masses.  Let’s start with the obvious.  You might be a mountain climber or skier coming to enjoy the slopes of Mt. Elbrus.  That means you’re likely arriving on an airplane to Russia.  Here are your travel options:

A. Plane – We advise you fly into the Mineralni Vodi (MRV) airport in the Stavropol Region, which is about 45 minutes from the border of Kabardino-Balkaria.  MRV is the largest airport in the North Caucasus, and has daily direct flights to and from all 3 airpots in Moscow (SVO, DME, and VKO), direct flights from St. Petersburg, and several international flight routes as well, including from Istanbul, Dubai, Greece, Tel Aviv, and Bishkek.  The MRV airport has a growing infrastructure and is the most obvious choice to fly into if going to Elbrus.  From MRV, it’s a 2 hr. drive to Nalchik, and a 3.5 hr. drive to Mt. Elbrus.

That being said, the capital of Kabardino-Balkaria, Nalchik (NAL), also has a small regional airport with a daily flight to/from Moscow as well as weekly flights to Istanbul. As is to be expected in most smaller, regional airports around Russia, the service standard at a small airport like this will be minimal.  As a result, we recommend you flying in and out of MRV if able.  It’s a 2 hr. drive to Elbrus from Nalchik.  You can also fly into other regional airports which are 2 hrs. from Nalchik, such as OGZ in North Ossetia (Vladikavkaz) or IGT in Ingushetia (Magas).

B.  Car/Public Transport – If you have a car, are using a taxi, or are hitch-hiking your way to Kabardino-Balkaria, the region is accessible by a variety of roads and vehicles.  A major Russian federal highway E50 runs through Pyatigorsk into Kabardino-Balkaria, and can take you towards Mt. Elbrus, Nalchik, and deeper into the North Caucasus.  There are daily mini-buses, or “marshrutkas”, that travel to Nalchik from Pyatigorsk, Vladikavkaz, Grozny, and Magas, if you’re coming from a neighboring republic.  From the main Nalchik bus station, there is a marshrutka that goes to Terskol (i.e. Mt. Elbrus) daily around 12:30 pm; for that matter,  marshrutkas run daily into every valley of this beautiful republic.  For the seasoned international traveler, you can drive from the country of Georgia up the famed “Georgian Military Highway” through the heart of the Caucasus Mountains, cross the border into Russia at the “Verkhni Lars” border stop, and be in Nalchik in about 2.5 hours as well. 

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Anyone traveling on their own should download the “Yandex” taxi app, which is Russia’s version of Uber, and has a very user-friendly app with affordable prices.  In smaller villages/towns where Yandex’s service doesn’t reach, just ask a local and they’ll direct you to a friend or relative who can taxi you where you need to go!

C.  Train – Kabardino-Balkaria is also very accessible by the famous cross-country Russian train system if that’s your preferred method of travel.  Almost all trains to the North Caucasus pass through Mineralni Vodi in the Stavropol region to the north, so make sure wherever you are coming from, Mineralni Vodi is one of the stops.  Despite Nalchik having a train station, the city is about 45 minutes from the main railway route that runs diagonal through the North Caucasus, and as a result it’s a bit convoluted to get a train directly to Nalchik.  That being said, the town Prokhladni is a regular stop on trains going to/coming from Baku, Makhachkala, Grozny, Nazran, and Vladikavkaz, so you can always hop off there and find your way by public transport or taxi.

2.  What are the best places to stay?

This list could get exhaustive, fast. 🙂  Let’s first look at an overview of the republic’s geography, followed by hotel recommendations:

A. Nalchik – This is the capital city of Kabardino-Balkaria, with a population of around 250,000.  Nalchik is growing and new, modern hotels are being built regularly.  Here are some of our recommendations:

-Modern and comfortable:  Azimut , Butik Otel

-Budget with less frills:  Hotel Rossia , Korona

You could comfortably spend a week in Nalchik, while doing day trips into Kabardino-Balkaria’s beautiful mountain valleys.

B.  Baksan Valley – This is the most traveled road in Kabardino-Balkaria, the road to Mt. Elbrus.  If you have questions about its safety because of travel warnings, please see our detailed blog here of the drive to erase any doubts or fears.  Needless to say, because of the draw of Mt. Elbrus, there are a huge variety of lodging options at the end of this valley, from 4-star to mid-range to budget to hostel.  Here are just a few we’ll recommend from our experience:

-Modern and comfortable 4-star-ish:  Azau Star , Kristall 139

-Budget with less frills 3-star-ish:   Laguna , Povorot

If you’re a mountain climber with your sites set on the summit of Elbrus, you’ll have to spend at least 3-4 nights at Elbrus’s famous base camp at 13,000 feet.  The “barrel huts” are not easy to book directly with, and we highly recommend you do your climb (and hence, have your bookings handled) through a trusted climbing company.  Here are two shelters at base camp we recommend:

-Modern and comfortable:  Leaprus

-Budget with less frills:  Heart of Elbrus Lodge

If you’re interested in climbing Mt. Elbrus and staying in these barrel huts, click  here  to see our climbing itineraries, pricing, and group dates.

C.  Chegem Valley – Chegem Valley is the adjacent valley to Elbrus’s Baksan Valley, and is famous for its beautiful waterfalls as well as being Russia’s top paragliding location.  The “ Paradrome ” has modest accommodations for those wanting to get to know this beautiful valley for a longer period of time.

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D.  Upper Balkaria, or Cherek Valley – This is another beautiful mountain gorge not too far from Nalchik.  There is an authentic lodging complex in Upper Balkaria called Tau-El, with amazing local food for meals as well.

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E.  Border Zone lodging – Several of Kabardino-Balkaria’s mountain gorges run into the border zone with neighboring country Georgia, i.e. an area that foreigners cannot enter without a special permit from the local government (often taking 2 months to receive).  There is a famous mountaineering lodge in Bezengi Valley, where several generations of Russian mountain climbers have honed their craft in the Caucasus Mountains.  Perpendicular to Baksan Valley (about 25 minutes from the base of Mt. Elbrus) is Adyr-Suu Valley, where there is a lodge for back-country skiers to stay, while trying their hands (and feet!) on the untouched snow of that valley.  Both these valleys require border permits for foreigners, but are possible to access for the more adventurous!

3.  Top cities to visit?

Most locals would agree that Nalchik is the main city of significance to visit in Kabardino-Balkaria, but let’s be honest, even more would say, “Just go to the mountains!”  Tirnauz is the capital of the Elbrus district, and is an interesting town to spend some time in, with its unique location in the mountains and place in Soviet history as a once-booming mining town.  The main thing to consider in visiting Nalchik and other cities in the lowlands, is the chance to experience Kabardian culture and food.  Whereas the deeper you go into the valleys, the more you’ll encounter Balkar culture and food.

4.  Best local foods to try?

There are 3 types of food that come to mind, when spending time in Kabardino-Balkaria:

A. Khychiny – This is one of the staple national dishes of the Balkar people, and what you’ll inevitably be served if guests of local Balkars.  It’s a thin buttery flat bread, sometimes cooked with fillings of cottage cheese, fresh greens, or potatoes.  It is often slathered in butter, but wow is that some tasty greasy goodness! 🙂

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B.  Shashlik – Shashlik is a MUST for any visit anywhere in the North Caucasus!  Most people would agree that it’s the national food of the entire region.  Shashlik is meat shish kabobs; while pork and turkey can be found in some parts of the Caucasus, lamb or chicken are the preferred shashlik meats of choice in Kabardino-Balkaria. 

C.  Soup – No matter where you are in Russia, you’re sure to find a local soup that people love.  Kabardino-Balkaria is no different.  Especially in the winter months in the mountain valleys, there’s nothing better than to come inside from the cold weather and warm your body up to a bowl of hearty Caucasus soup.  Whether Georgian kharcho or local Balkar lakhman, make sure to try your hand at one of these soups with a side of fresh baked bread/lavash!

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5.  Top Hole-In-The-Wall restaurants:

Of course, for a republic of this size, we’re bound to leave at least a few great local joints off our list, but here are a few to get you started. ***Note:  Restaurants in the North Caucasus are much better known for their food than their service, so prepare for tasty food, but manage your expectations about service:

-Elbrus – Kogutai Restaurant at Mt. Cheget – While this isn’t a hole-in-the-wall restaurant per se, it’s one of many to choose from in the Cheget tourist village, and we have found them to provide consistently good food and service.  Kogutai has a nice interior, and maybe most important, an English-language menu with good pictures. 🙂  There also is a nice outdoor patio with fantastic views of the surrounding mountains.

-Nalchik #1 – Tameris Restaurant – This is a cafe with a relaxed atmosphere in the capital Nalchik.  Local tour company Elbrus Elevation has taken foreign groups there on multiple occasions and always had good experiences.  Address is ul. Kuliyeva 3. 

-Nalchik #2 – Cafe-Bar Oasis – You have to know where this restaurant is to find it, but once inside, you won’t regret it!  There is a unique cafeteria-style ordering process, that includes several dishes being cooked on the spot once ordered.  You can sample local Kabardian dishes here.  The seating area is very modern and a pleasant atmosphere to have a meal in.  Address is ul. Kuliyeva 2. 

-Upper Balkaria – Tau-El Restaurant – This is the restaurant part of the Tau-El Tourist Complex in Upper Balkaria.  Whether spending the night or just passing through, make sure to stop here for a meal!

6.  Must-See Sites

This republic is so chock full of “must-see” destinations, it’s impossible to narrow the list down.  Here are just a few suggestions to get you started: (***Mt. Elbrus is a no-brainer and we’re assuming that’s on your list)

A. El-Tyubu and Paradrome – This is an amazing area towards the end of Chegem Valley.  Many tourists visit the famous Chegem Waterfalls and don’t drive any further down this gorge, which really is a shame.  El-Tyubu is a picturesque Balkar village with several historical sites to see, including some ancient mausoleums.  The real gem of the area, though, is the Paradrome , which is Russia’s premier paragliding destination.  The combination of the scenic surrounding mountains and constant winds produces almost daily conditions to sail through the beautiful Caucasus sky.  Highly recommend!

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B.  Upper Balkaria – Also known as Cherek Valley, the entire drive to the actual village of Upper Balkaria is one big destination.  First, you can spend time at the 3 consecutive “ Blue Lakes ”, one of which is one of Russia’s deepest lakes with an underground spring.  Then, the drive itself becomes an adventure, as you pass by steep rock walls with a huge drop-off on the other side.  If you’re able to walk this part of the road, that is a bonus!  Once you’ve made your way through the valley walls, the region opens up into a beautiful panoramic view.  Many years ago, there were multiple villages in this region, but they’ve since been condensed into one main village.  You can see some of the ancient Balkar towers that their ancestors used to live in as well.

C.  Djili-Suu – Although hard to pronounce and not easy to get to, Djili-Suu is one of those places in the North Caucasus that people rave about that you “have to” visit.  It’s actually on the North side of Mt. Elbrus, and more accessible from the Mineral Waters region (2 hrs. from Kislovodsk).  The base camp for Elbrus climbers summiting the mountain from the North side is at Djili-Suu.  This area is famous in Russia for its numerous natural healing springs, as well as unique climate conditions that make for beneficial, long holidays for seeking a respite from their daily grind.  There are wide swaths of land available for camping, with probably the most unrivaled views of Mt. Elbrus in the North Caucasus.  Make sure to check this out!

7.  Off-the-beaten path destinations

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A. King’s Waterfalls (Tsarskie), or Gedmisht – Probably the valley in Kabardino-Balkaria with the least amount of hype is the Malka Valley, which is the northernmost valley and mainly runs through the Kabardian lowlands.  At the point where the villages end, though (Khabas), the asphalt turns into dirt and the hills start to rise, culminating with the incredible King’s Waterfalls, or as one friend put it, Avatar Waterfalls.  These stunning waterfalls are best visited in the early summer, when everything is lush green and the water flow is strong, with many streams of water flowing down the earth’s surface.  The different colors are incredible and it’s hard to look away.  Once you’ve enjoyed the waterfalls, enjoy a meal of shashlik at one of the nearby lunch huts.  Having an off-road vehicle is ideal to visit these falls, but worth the time and effort!

B.  One-seater chair lift at Elbrus – As the infrastructure at Mt. Elbrus has modernized, some of the more “authentic” experiences have gone to the way-side.  This is one experience still available, though!  From the 2nd (11,000 ft.) to 3rd level (12,500 ft.) of Mt. Elbrus (whether skiing, going to base camp, or just touring), there is a single-seater chair lift for 100 rubles each way (less than $2).  This is an amazing experience if you have the time.  It’s 8-10 minutes each way, and a surreal experience of the majestic Caucasus mountain range surrounding you, skiers silently passing you by underneath, and in general enjoying the silent expanse of nature all around.  The chair lifts are from the Soviet times and so it feels like something from a different era.  For mountain climbers, the newer group cable car gives better access to most of base camp, but several huts are pretty close to this chair lift, so it still may be a good option for you.

C.  Abandoned Mines above Tirnauz – Tirnauz is about 1 hr. from Mt. Elbrus, and a town everyone drives through to and from the mountain.  Although today it looks old and half-abandoned, it was a booming mining town in the 20th century.  About a 45-minute drive above the city with an off-road vehicle, you can see the remains of the mining operations.  Learning about this history combined with the breath-taking views of the Baksan Valley and even into Georgia, you’ll wonder why more people aren’t visiting this place.  This is a great spot to see eagles soaring in the sky, as well as admire the Soviet city plan of Tirnauz from above.

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8.  What do I need border zone passes to visit?

In Russia, any area within 5-10 km of a neighboring country, without a clearly delineated border (i.e. in the mountains) is considered a special border zone, and patrolled by Russian border guards.  This area IS accessible to all Russian citizens with their passports, but is NOT legally accessible to foreign citizens UNLESS you have a special permit from the FSB (Federal Security Bureau).  These permits are accessible, either through a tour operator or local friend, but require you to submit your application 45-60 days in advance.

Areas in Kabardino-Balkaria that are worth a visit if you have a border zone pass:

A.  Bezengi Wall – This is at the end of the Bezengi Valley, and holds a place of lore among Russian mountain climbers.  Many mountain guides go through training in this valley.  Five of the Caucasus Mountain’ range’s highest seven peaks are a part of the Bezengi Wall, so you can imagine the draw it has for climbers. There are great areas for trekking and camping in this area. 

B.  Adyr-Suu Gorge – This remote valley runs perpendicular to Baksan Valley and is about 25 minutes from the base of Mt. Elbrus.  It’s marked at the entrance by a relic of the past, a car lift from Soviet days that auto-cranks your car (and you) about 50 meters up the mountain.  After 45-60 minutes of driving on gravel road, the gorge opens up into a flat valley with a beautiful view of the surrounding mountains.  The Adyr-Suu Alpine Lodge is at the end of this valley and where back-country skiers base out of during the acclimatization phase of their Mt. Elbrus ski tours.  This is truly a place where you can experience untouched powder!

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C.  Mt. Cheget (Elbrus) – Cheget is a neighboring mountain to Mt. Elbrus and where many climbers will acclimatize, both at its base and while doing some hikes.  It also is famous in Russia for its free-ride terrain for more experienced skiers.  Standard access to the chair lifts and mountain are available to all (i.e. mountain climbers don’t need to worry about accidentally crossing into the zone), but anyone wanting to summit the peak of Cheget OR visit the beautiful Cheget Lake needs a border permit. 

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Foreigners violating the border zone areas is considered a serious offense in Russia; make sure to do your due diligence if wanting to visit one of these areas!  We highly recommend using a local tour operator and always traveling with a local person if visiting one of these areas.

9.  Any cultural “do’s” or “don’t’s” to be aware of

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Kabardino-Balkaria is a fascinating republic with a combination of traditional and modern society.  The more you interact with local people, the more you’ll see a mixture of Muslim faith, post-Soviet mentality, and ancient local traditions all wrapped together.   

Kabardians mainly live in the lowlands (Nalchik, Baksan, and lowland villages), while Balkars primarily live in the mountain valleys (Elbrus, Chegem, Upper Balkaria, etc.).  There is a large population of Russians in the region as well.  Foreigners visit every area of the region regularly, and so local people are used to and will welcome your presence.

Come with an open mind to learn about these peoples, their traditions, and their land.  You won’t regret your trip to Kabardino-Balkaria!

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***Want to learn more?  Here are several self-published resources from the podcast “ CaucasTalk ” related to Kabardino-Balkaria:

– Travel Tips to Kabardino-Balkaria (audio version of this blog)

– History of Mt. Elbrus (Part 1)

– History of Mt. Elbrus (Part 2)

– Interview with Local Elbrus guide

– Climbing Elbrus: Interview with American guide

– Who are the Kabardians? (Part 1)

– Who are the Kabardians? (Part 2)

– Skiing in the North Caucasus (Elbrus and more)

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    Dernière modification le 16 août 2021. Principal site des Jeux olympiques d'été de 1976, le stade olympique de Montréal est un immense complexe multisports. Il s'agit du plus grand amphithéâtre couvert et établissement sportif au Québec, et du plus grand stade au Canada. Il dispose de 56 000 sièges permanents.

  19. Kabardino-Balkaria

    Kabardino-Balkaria (Russian: Кабарди́но-Балка́рия), officially the Kabardino-Balkarian Republic, [note 1] [10] [11] [12] is a republic of Russia located in the North Caucasus.As of the 2021 Census, its population was 904,200. [13] Its capital is Nalchik.The area contains the highest mountain in Europe, Mount Elbrus, at 5,642 m (18,510 ft).

  20. Visiting Russia

    The centre of Nalchik and a good place to start a walking tour of the city, with the Kabardino-Balkaria parliament building on one side and Lenin stands at the other, fountains in the middle and Lenin Avenue cutting through the square. Religious Buildings. The central buildings of the main religions practised in Nalchik are both fine examples ...

  21. La construction

    Le 15 mai, fin des travaux de construction du Village olympique. Le 13 juin, la RIO remet les installations du Parc olympique et le Village olympique au Comité organisateur des Jeux olympiques (COJO) qui en devient l'occupant jusqu'au 2 août suivant. Le 9 juillet, les travaux de construction du Stade sont terminés, à l'exception des ...

  22. 9 places in Kabardino-Balkaria every adventurer needs to visit (PHOTOS)

    A bit above the Greek stairs are the ancient Balkar mausoleums, where local nobility were buried in the VIII-XVIII centuries. Artyem advises to go with a tour guide, because there is just so much ...

  23. Travel Tips to Kabardino-Balkaria: More than Mt. Elbrus!

    B. Car/Public Transport - If you have a car, are using a taxi, or are hitch-hiking your way to Kabardino-Balkaria, the region is accessible by a variety of roads and vehicles. A major Russian federal highway E50 runs through Pyatigorsk into Kabardino-Balkaria, and can take you towards Mt. Elbrus, Nalchik, and deeper into the North Caucasus.