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Qui est la lanterne rouge du Tour de France ?
Publié le 18/06/2023 • Mis à jour le 20/06/2023
Le Tour de France, la plus grande course cycliste du monde, est connu pour ses moments de gloire, ses héros et ses légendes. Mais il y a aussi une place spéciale pour le coureur qui termine en dernière position du classement général, celui qui est souvent appelé « la Lanterne Rouge ».
Cette distinction peu enviable est souvent l’objet de fascination et d’attention médiatique. Alors, qui est réellement la Lanterne Rouge du Tour de France ?
La tradition de la Lanterne Rouge remonte aux premières éditions du Tour de France au début du 20e siècle. À l’époque, la course était particulièrement difficile et les conditions de vie des coureurs étaient souvent précaires. Afin de reconnaître les efforts et la ténacité du dernier coureur, un cycliste était symboliquement récompensé par une lanterne rouge.
- À lire aussi : que signifiait le maillot noir porté sur le Tour d’Italie ?
Aujourd’hui, la Lanterne Rouge est un titre honorifique accordé au dernier coureur du classement général du Tour de France. Cependant, contrairement aux premières années, la position de la Lanterne Rouge est souvent moins dramatique.
Les équipes participantes veillent à ce que tous leurs coureurs puissent terminer la course, et il n’est pas rare de voir les coéquipiers d’un leader sacrifier leur propre performance pour aider un coéquipier en difficulté à franchir la ligne d’arrivée.
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Cache-cache, alcool et sel dans le cuissard... Une petite histoire de la lanterne rouge du Tour de France
La légende de ce titre dévolu au dernier du classement général n'a pas grand chose à envier à celle du maillot jaune.
"Quand je serai grand, je veux faire dernier du Tour de France comme toi" , a confié un jour un petit garçon de 10 ans à Wim Vansevenant, triple lanterne rouge du Tour de France, lors d'un critérium. L'enfant a aussitôt ajouté : "Parce que si je termine dernier, ça veut dire que j'ai le courage et le talent pour finir." Même moins prestigieuse que par le passé, la place de dernier de la Grande Boucle demeure hautement convoitée. Retour sur l'histoire d'une distinction non-officielle.
Prix pour la dernière place : une paire de chaussures
Le terme de "lanterne rouge" n'est pas né avec le Tour de France. Lors de la première édition, en 1903, il existe un prix pour la dernière place : une paire de chaussures. Pas cher payé quand on connaît la difficulté du parcours - des étapes énormes, type Nantes-Bordeaux - avec un équipement minimal et aucun mécano pour réparer la machine. Le dernier de l'édition 1904, Antoine Deflotiere, termine avec 101 heures de retard sur le vainqueur, record de l'épreuve. Aujourd'hui, le dernier du classement accumule environ quatre heures de retard sur le maillot jaune. C'est en 1919 que le terme de lanterne rouge est inventé. Une référence à l'arrière des trains qui était signalé par une lumière rouge. Cette année-là, seuls dix coureurs finissent la course sur les routes défoncées par la guerre.
Il faut attendre les années 1950 pour que la lanterne rouge obtienne son heure de gloire. Le coureur algérien Abdelkader Zaaf fait beaucoup pour la popularité de la dernière place. Il s'illustre en 1950 par son style kamikaze en attaquant dès que l'organisateur annonçait des primes pour les sprints intermédiaires, et se laissant décrocher par le peloton quand aucune cagnotte n'était en jeu. Lors d'une étape disputée en pleine canicule, Abdelkader Zaaf, victime d'un malaise, s'écroule sur le bord de la route. La légende veut qu'un spectateur lui ait tendu une flasque de vin. Musulman pratiquant, le coureur algérien n'avait jamais bu une goutte d'alcool, et étourdi, repart en sens inverse, pour se retrouver face à la voiture balai.
La vérité, racontée dans le livre Lanterne rouge, the last man on the Tour de France , est moins croquignolesque : ayant forcé sur les amphétamines, le coureur, qui portait les couleurs de l'équipe Saint-Raphaël, une marque d'apéritifs, a fait un malaise et s'est écroulé devant un groupe de vignerons, qui l'ont aspergé avec ce qu'ils avaient sous la main, du vin. A l'arrivée, le coureur empestait la vinasse. De quoi faire sa légende, qui sera définitivement forgée lors de l'édition suivante quand il termine, pour la seule et unique fois la course, mais à la dernière place. Les critériums d'après-Tour, des courses disputées sur un circuit en centre-ville, se l'arrachent. Abdelkader Zaaf a confié en 1951 avoir gagné 35 000 francs de l'époque dans les critériums, alors que son salaire mensuel n'était que de 300 francs.
Une partie de cache-cache dans les bois
La lanterne rouge devient dès lors un objectif pour les équipiers trop limités pour se mêler à la lutte pour le classement général. "Je ne serai jamais premier, pourquoi ne pas chercher à finir dernier ?" , confie ainsi ouvertement l'australien Don Allan, future lanterne rouge du Tour 1974. Celui qu'on surnomme "le roi de la lanterne rouge", Gerhrard Schönbacher, a découvert la Grande Boucle dans la petite formation DAF Trucks, en 1979. "Après la première journée de repos, notre sponsor est venu nous voir est nous a dit : 'Vous faites du bon travail, mais je n'ai pas vu beaucoup notre équipe à la télé ou dans les journaux' , raconte Gerhrard Schönbacher, cité par le site Soigneur (en néerlandais). Un vieux journaliste belge est alors intervenu, et a dit : 'Pourquoi ne cherchez-vous pas à finir dernier ? Certes, la télé montre les images des vainqueurs, mais ils ont besoin d'autres histoires.'" Son sponsor voulait de la publicité ? Gerhrard Schönbacher va exaucer son vœu au-delà de toutes ses espérances.
Cette édition du Tour sera le théâtre d'une improbable lutte pour la dernière place face au Français Philippe Tesnière. Ce dernier s'arrête sur le bord de la route pour se soulager ? Gerhrard Schönbacher l'imite aussitôt. L'Autrichien en vient à se cacher dans un buisson pour faire croire à son adversaire qu'il est déjà passé. A la veille de l'arrivée, un contre-la-montre doit départager les deux hommes. Terrible dilemne : il faut gaspiller un maximum de temps, pour ne pas perdre le précieux sésame, mais pas trop, pour ne pas finir hors-délai. Nerveux, Gerhrard Schönbacher craque, et accélère sur la fin de son effort. Pas Philippe Tesnière... qui sera éliminé par les organisateurs pour avoir été 53 secondes trop lent, avec un retard de plus 14 minutes sur Bernard Hinault, vainqueur de l'étape. Le lendemain, sur les Champs-Elysées, Gehrard Schönbacher s'offre le luxe de finir les 100 derniers mètres de la course à pied, avant d'embrasser la ligne d'arrivée.
"Je faisais semblant d'être plié en deux"
Félix Lévitan, patron du Tour à l'époque, est hors de lui, et veut éviter que la mascarade se reproduise l'année suivante. Il instaure une règle drastique pour le Tour 1980 : le dernier au classement général à l'issue d'un certain nombre d'étapes sera systématiquement disqualifié. Gehrard Schönbacher, fort de sa science de l'arrière de la course, parvient à passer entre les gouttes et se laisse décrocher à la toute fin du Tour, une fois que la dernière place n'est plus éliminatoire. L'Autrichien prononce cette phrase, après l'arrivée à Paris : "Je m'améliore, puisque je me suis classé 89e et dernier en 1979 avec 4h19 de retard sur le premier et 85e et dernier en 1980 à 2h10."
L'attrait financier de la lanterne rouge disparaît peu à peu dans les années 1980, quand le salaire des coureurs augmente et que les critériums d'après-Tour se font de plus en plus rares. N'empêche qu'une place de dernier peut permettre à une équipe de sauver sa Grande Boucle. Comme en 1997, quand le directeur sportif de l'équipe Cofidis, Cyrille Guimard, décide de jouer la comédie du coureur héroïque qui va jusqu'au bout avec son poulain Philippe Gaumont. Oui, la comédie. Le coureur français ira jusqu'à mettre du sel dans son cuissard pour simuler une inflammation à la selle et bénéficier d'une prescription de corticoïdes. "Je faisais semblant d'être plié en deux, je jouais mon rôle pour les spectateurs et, à l'arrivée, il y avait quelques journalistes autour du camping-car de l’équipe Cofidis. Ils étaient venus pour moi, j'avais rempli ma mission" , raconte Philippe Gaumont dans son livre Prisonnier du dopage .
Le roi de la lanterne rouge est belge
Le record de dernières places sur le Tour a été battu par le Belge Wim Vansevenant dans les années 2000, en finissant trois fois d'affilée à la fin du classement. Son secret ? "Rouler lentement" , confie-t-il ironiquement à Libération . Mais pas n'importe où. Si vous croyez qu'une lanterne rouge se conquiert en montagne, vous vous trompez : "La meilleure façon de perdre du temps, c'est sur les étapes de plaine , explique-t-il à Cycling Weekly . Mon travail était de rouler sur les échappées pour mon sprinter, Robbie McEwen. Une fois ma tâche accomplie, je me laissais distancer à 10 ou 15 km de l'arrivée. Je pouvais perdre pas mal de temps sans m'inquiéter pour rentrer dans les délais."
La lanterne rouge redeviendrait-elle tendance ? Au printemps, le site du Tour annonçait la création d'un maillot distinctif pour distinguer le dernier du peloton : une liquette grise avec la fameuse lanterne dessinée dessus. Ne cherchez pas ce maillot dans le peloton : cette annonce a été faite sur le site de l'épreuve le 1er avril. N'empêche : cela vaudrait presque une reconnaissance officielle pour ce 'titre' quasiment aussi célèbre que le maillot jaune.
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« Je me suis battu pour finir dernier » : dans la roue des lanternes rouges du Tour de France
Les 176 coureurs du Tour de France 2024 prennent le départ à Florence ce samedi 29 juin. L’un d’eux finira bon dernier du classement général et sera considéré comme la lanterne rouge.
Par Matthieu Heyman
Temps de lecture : 8 min
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C e samedi 29 juin, la 111 e édition du Tour de France part de Florence (Toscane), pour le premier départ de l'Histoire depuis l'Italie. L'arrivée sera jugée à Nice, le 21 juillet. Pour la première fois depuis 1976, ce n'est pas sur les Champs-Élysées que se conclura la Grande Boucle, du fait des Jeux olympiques. Les deux favoris sont Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, qui se sont partagé les quatre dernières éditions. Ils rêvent d'un nouveau maillot jaune, mais d'autres récompenses sont en jeu au cours des 21 étapes. Les sprinteurs se battent pour le maillot vert, les plus jeunes pour le maillot blanc et les grimpeurs pour le maillot à pois. Enfin, il existe une autre récompense, qui n'est pas représentée par un signe distinctif : il s'agit de la lanterne rouge. Cette désignation est totalement honorifique et seuls quelques intéressés se souviennent de l'identité des précédents lauréats.
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C'est pourtant le cycliste qui passe le plus de temps sur son vélo pendant le Tour de France. Avec ces dernières années, entre quatre et cinq heures de retard sur le vainqueur final, cela correspond à une étape supplémentaire. Le record reste détenu par Antoine Deflotrière, avec plus de cent heures de retard, en 1904. Une autre époque.
Loin des meilleurs grimpeurs qui escaladeront à toute vitesse les cols de la Grande Boucle, ils seront quelques cyclistes à se battre pour rentrer dans les délais. À l'arrivée, un coureur finira forcément dernier du classement général et sera qualifié de « lanterne rouge » de la course. Pourquoi une telle nomination ? En 1919, Jules Nempon termine dernier des dix coureurs qui bouclent le Tour cette année-là et reçoit une lanterne rouge en guise de récompense. Autre star parmi les lanternes rouges, Wim Vansevenant, qui a réussi l'exploit de finir bon dernier du Tour trois fois d'affilée, entre 2006 et 2008.
« Je me suis arrêté volontairement quelques minutes pour m'assurer de finir dernier »
Au XX e siècle, être la lanterne rouge ouvrait certaines opportunités. « Dans les années 1970-1980, ça avait un intérêt financier. Ça servait à être invité aux critériums d'après-Tour et ça permettait à certains de multiplier par deux ou trois leur salaire annuel », explique Jacky Durand, lanterne rouge en 1999 et aujourd'hui consultant pour Eurosport.
Il ne visait pas particulièrement cette place de bon dernier, mais une chute en début de Tour l'a fait basculer dans le fond du classement général. « Finir lanterne rouge, ce n'était pas un objectif, mais, vers la fin du Tour, on commence à regarder le classement tous les soirs. À 10 kilomètres de la dernière étape en ligne, je me suis arrêté volontairement quelques minutes pour m'assurer de finir dernier. Je me battais avec un équipier de Lance Armstrong pour cette place, sauf que lui devait rester à l'avant, à ses côtés, pour l'aider. » Tout faire pour finir dernier, un comble.
Aujourd'hui, la bataille de la lanterne rouge est révolue et le titre est devenu honorifique. À tel point que c'était sorti de la tête d'un Sébastien Chavanel, dernier du Tour en 2015 et le sourire aux lèvres : « Avant de recevoir votre mail, j'avais oublié que j'avais terminé dernier, je n'y pensais même plus ! »
Filouteries et course contre la montre
Cette place de dernier du Tour de France, Jimmy Casper l'a obtenue à deux reprises, en 2001 et en 2004. En quelque sorte, il est le spécialiste tricolore de la lanterne rouge car il est le seul Français à avoir fini dernier de la Grande Boucle à deux reprises. « On se bat contre soi-même et contre les délais », se souvient-il. Car il est bien là, le combat de ces coureurs, plus à l'aise dans les sprints sur le plat que dans les cols alpestres ou pyrénéens : rentrer à temps pour ne pas devoir quitter prématurément la course.
La peur de finir hors délai, l'appréhension des cols et le relatif anonymat en comparaison avec les stars du peloton font partie intégrante de la vie de ces coureurs à chaque Tour de France. Ce sont souvent des sprinteurs ou des équipiers dont la morphologie n'est pas taillée pour briller quand la route s'élève. « Il faut être préparé psychologiquement à être en souffrance. Toute l'année, je m'entraînais sur de longues lignes droites vent de face, je pensais à ça, ça permet d'être mieux préparé », se rappelle Jimmy Casper, qui a passé de longues heures juste devant la fameuse voiture-balai.
Cette souffrance, Jacky Durand se souvient très bien de l'avoir subie lors de son Tour 1999. « J'étais dans la souffrance la plus totale. J'ai eu une terrible chute au début du Tour, j'étais cassé et brûlé de partout. Je me suis retrouvé dans les toutes dernières positions contre mon gré. Je pense que j'aurais pu finir loin de la dernière place », estime Jacky Durand. Ce dernier est la seule lanterne rouge à avoir été désignée super-combative la même année, une statistique « assez paradoxale » pour l'ancien coureur réputé pour son tempérament offensif.
Chaque jour, selon un barème prenant en compte la vitesse moyenne du vainqueur, le profil et la longueur de l'étape, un temps est défini. Si un coureur termine au-delà de ce chrono, il est contraint de quitter la course. « Quand j'étais distancé, je regardais la moyenne et je faisais mes calculs », se rappelle Jimmy Casper. « J'avais une calculette dans la tête, on est sans cesse à lutter et à s'accrocher. Il y a plusieurs jours clés où il ne faut pas être dans un mauvais jour », convient Jimmy Engoulvent, lanterne rouge en 2012 et aujourd'hui directeur sportif de l'équipe Cofidis. Aujourd'hui, le ton est plus à la rigolade, mais le sourire n'était alors pas de mise. « Pratiquement tous les jours, j'en chiais en montagne, c'étaient des journées très difficiles. » Le règlement est plus clément maintenant qu'il n'a pu l'être. Lors des Tours de France 1939, 1948 et 1980, le dernier du classement général était automatiquement éliminé chaque soir.
Pour terminer à temps, chacun a ses techniques. Et même celles flirtant avec ce qu'autorise le règlement sont utilisées. « Tu promets des bidons aux spectateurs pour qu'ils te poussent et, finalement, tu ne leur donnes pas. Ou bien on sollicitait des poussettes aux spectateurs. Jacky Durand me disait de leur demander de pousser tout en disant “non non” de la tête pour éviter des sanctions des commissaires », rigole Jimmy Casper.
Une anecdote confirmée par Jacky Durand lui-même. « On faisait la grimace pour que les spectateurs nous aident. J'en ai bien profité. Avec ma petite notoriété et mon maillot de champion de France, j'étais facilement reconnaissable », se rappelle celui qui a été professionnel de 1989 à 2004.
« L'avantage sur le Tour de France, c'est qu'il y a beaucoup de public et qu'on est toujours soutenus, quel que soit l'endroit. Et ça a son importance », note Jimmy Engoulvent. « Mais, aujourd'hui, il y a des caméras partout, ça devient pratiquement impossible de tricher. »
Au-delà de ces roublardises, les coureurs du fond du classement général s'organisent pour passer ensemble ces étapes à travers le gruppetto. Les coureurs le moins à l'aise en montagne se réunissent au sein d'un groupe avec l'objectif de s'entraider pour finir à temps l'étape. Tout un programme : « En montagne, il faut être très assidu et appliqué dans la préparation. Être dans les premières positions dès le départ et dans le premier col car il y a vingt secondes entre la tête et la queue de peloton », explique avec pédagogie Jimmy Casper. « On savait où temporiser, où s'attendre, où accélérer avec deux ou trois capitaines de route qui menaient le tempo, détaille Jacky Durand. L'objectif était de ne pas lâcher seul dans la campagne. On mettait en place un échauffement et une préparation spécifiques. »
« À l'arrière, il y a une ambiance de solidarité, on ne laisse pas quelqu'un seul dans la campagne, on est tous dans le même bateau. Même si on est adversaires, on reste bienveillants », se rappelle Sébastien Chavanel.
« Sur le moment, ce sont des galères, mais ça reste de bons souvenirs »
Un esprit de solidarité qui a ses limites, car le Tour de France reste une course avec ses rivalités. « Dans les étapes à risque, l'entraide, ça se perd », se souvient Jimmy Engoulvent. Un constat partagé par Jimmy Casper. « Ça arrive qu'il y ait des guéguerres et des règlements de comptes. Je me souviens de Robbie McEwen qui roulait comme un bourrin uniquement dans le but de me mettre hors délai. »
Le gruppetto est une technique ancestrale mais qui a tendance à se perdre ces dernières années. « Je ne pense pas que cet esprit d'entraide dans le gruppetto perdure encore aujourd'hui. Les coureurs vont de plus en plus vite. Avant, il y avait un schéma de course type qu'on respectait. Aujourd'hui, c'est débridé, ça attaque plus tôt. Ça devient du sauve-qui-peut. Avant, le gruppetto, c'était 40-50 coureurs ; aujourd'hui, c'est 15-20 maximum », observe Sébastien Chavanel.
À LIRE AUSSI Tour de France – Les Français sont-ils nuls ? Une chose est sûre : le plus souvent, une lanterne rouge ne sort pas traumatisée de son expérience. « Sur le moment, ce sont des galères, mais ça reste de bons souvenirs. Mieux que certaines autres victoires que j'ai glanées durant ma carrière », se marre Jimmy Casper. Mais, pour certaines lanternes rouges, la Grande Boucle peut très vite se transformer en chemin de croix.
C'est ce qu'a connu l'Américain Lawson Craddock en 2018. Victime d'une chute dès la première étape, le coureur souffre alors d'une fracture à l'omoplate gauche et d'une arcade ouverte, le visage ensanglanté. Qu'importe, Lawson Craddock réussira à s'accrocher durant les vingt étapes suivantes pour boucler l'épreuve, devenant au passage le premier à être lanterne rouge du premier au dernier jour. L'Américain met alors en place une cagnotte dans laquelle il verse 100 dollars à chaque étape terminée.
L'histoire traverse l'Atlantique et la cagnotte, destinée à rénover un vélodrome au Texas, atteint les 258 000 euros. Avec en prime une petite popularité éphémère, peut-être un peu plus importante que ses confrères lanternes rouges. Une popularité toujours plus forte que l'immense majorité de ceux qui prendront le départ de cette 111 e édition du Tour. « Tu en as bavé plus qu'un autre, tu as passé le Tour en mode survie. Mais le mec qui est dix places devant, il a la même souffrance mais on n'en parle pas du tout », souligne Jacky Durand. Presque dans un souci de rendre justice à tous les forçats de la route.
Voilà près de 40 ans qu'un Français n'a pas gagné le Tour. À l'inverse, la dernière place convient particulièrement aux tricolores. Depuis la première édition, en 1903, près de la moitié des Tours de France se sont conclus avec un Français occupant le fond du classement.
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Commentaires (2)
… il semblerait que vous n’ayez pas tout compris : si ils ne se battent pas pour finir chaque jour les étapes du Tour, ils sont éliminés car hors-délai. Il est plus dur de finir le Tour qu’être éliminé…
Pour finir dernier… l’encouragement à passer « cassos » en fin de carrière ! Bah, il y aura le NFP, la CGT et plein d’autres trucs pour un soutien efficace ! Votez sans hésiter « lanterne rouge », juste pour la couleur, si vous n’êtes pas coco, c’est l’avenir du pays tracé par tout ce qui vient de le « guider » !
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The Story of the Lanterne Rouge
Cycling is a cruel sport. Especially professional cycling. You can be one of the greatest domestiques in the sport, yet only few will remember you. All the focus goes to the winners, to those who split from the peloton and find glory in thrilling attacks or sprints. That’s why everyone knows Jonas Vingegaard and Tadej Pogačar.
They are the stars, the show stoppers, the ones in the spotlight. And while the Tour de France is a celebration of cycling that undoubtedly raises these winners to legendary status, the King of all Races goes a step further. It honours more than just the fastest rider, the best sprinter, and the climber. It also honours the ones who didn’t give up. They celebrate the very last participant that finishes the Tour de France. This is what the Lanterne Rouge is all about: celebrating the unheralded cycling heroes.
The history of the Lanterne Rouge
The term Lanterne Rouge, which in French means “red lantern,” was inspired by the red lights that trains have at the end of their last car. It symbolises the end of the competition, which in the eyes of the organizers of the Tour de France, was just as important as the front. Thus, in 1903 they introduced the Lanterne Rouge to honour the last in the general classification who didn’t abandon the race.
The Lanterne Rouge has much more significance, however, as it gives those who are way back in the pack the courage to finish. It’s no secret that not everyone finishes the race, especially once they have no chance of being in the first few positions. After all, each one of these riders is a professional, and if they feel discomfort and have no chance of winning, it’s far better to abandon the race rather than risk missing the entire season.
On the other hand, in 2022 alone, more than 41 riders left the race before ever seeing Paris. That’s roughly about a quarter of all who started, and it was pretty disappointing for the spectators. Thus, the Lanterne Rouge is much more than a symbolic honourable mention. It’s a symbol of the rider’s love for the race. It’s a sign of bravery not to quit despite all. It’s an emblem of courage, dedication, and resilience. And while it sounds easy to obtain this honour, it’s definitely not.
How to get the Lanterne Rouge
Winning the Lanterne Rouge is almost as hard as winning the whole Tour de France. Before the 1980s, many riders started to abuse this honourable mention, intentionally dropping behind and struggling to finish last. The infamous 1978 Tour de France was a turning point for this metaphorical prize. Bernard Hinault won the Tour and the final stage, a time trial. He finished the 48.8km ride in 1:08:53. At that time, Gerhard Schonbacher and Philippe Tesniere were the last two riders, both of whom wanted the honorary title.
Why? Because it draws attention. This means more sponsorships and better payment. Schonbacher finished the same distance in 1:21:52. Tesniere did it in 1:23:32. They were the slowest of all racers and were obviously trying to be last. Tesniere, however, didn’t account for the time cut, as he was more than 20% slower than Hinault, so he got disqualified.
This forced the organisers to make a new rule, which would cut the last rider from each stage between 14-20. Despite this, Schonbacher still got the honorary title again in 1980. Thankfully, nowadays, rarely anyone would aim for the Lanterne Rouge on purpose. Today, this title symbolises resilience and an honourable mention for those who didn’t quit.
The Heroes of the Lanterne Rouge
Most of the people who earned the Lanterne Rouge truly deserved it. They were not trying to embezzle the system and, most often, were injured riders who managed to finish this arduous task despite their pain and suffering. The journey to become the Lanterne Rouge is filled with numerous challenges. Riders at the back of the peloton often endure brutal weather conditions, arduous climbs, and fatigue. They face immense pressure to stay within the race’s time limits and avoid elimination. However, despite these adversities, the Lanterne Rouge represents a triumph of spirit over results.
For many riders, finishing the Tour de France itself is an achievement. The Lanterne Rouge embodies the spirit of perseverance, representing the countless hours of training, the sacrifices made, and the mental and physical endurance required to complete the gruelling 21-stage race. The Irish Sprinter Sam Bennett is a prime example. He crashed and broke a finger at the opening stage of the 2016 Tour, yet despite the pain, he persevered, struggled to stay within the time limits, and finally finished all 21 stages. Four years later, the Irishman won the green jersey, showing that the Lanterne is not only an honourable mention but an inspiration to continue striving on.
In 2018 Lawson Craddock became the first rider who had the title throughout the entire race. After a devastating crash in the opening stage, he suffered facial lacerations and a fractured scapula. Determined to persevere, Craddock not only continued riding but also completed the stage, leaving an unforgettable image of his bloodied and grimacing face that quickly went viral, capturing the hearts and attention of the global cycling community.
In an inspiring display of selflessness and compassion, Craddock took the opportunity to use his Lanterne Rouge status for a greater cause. He took to social media to announce that he would donate $100 for every stage he completed to the Greater Houston Cycling Association to assist in rebuilding the Alkek Velodrome, which had suffered significant damage due to Hurricane Harvey. A dedicated GoFundMe page was established to facilitate contributions further, allowing individuals to contribute directly to the velodrome’s restoration efforts.
As Craddock persisted through each gruelling stage of the race, his unwavering determination and commitment to his charitable cause attracted substantial attention and support. His selfless act garnered significant media coverage, spotlighting fundraising endeavours and inspiring countless individuals to contribute. Ultimately, the combined efforts raised an astounding sum exceeding $250,000 to aid the restoration of the Alkek Velodrome.
The Lanterne Rouge is the spirit of the Tour
While the yellow jersey captures the imagination of the cycling world, the Lanterne Rouge stands as a symbol of unwavering determination and resilience. The riders who embrace this role may not receive the same recognition as the race winners, but their stories are equally inspiring and worthy of celebration. The Lanterne Rouge reminds us that success is not always measured by podium finishes but by the indomitable spirit to conquer challenges, overcome setbacks, and cross the finish line. So, while the yellow jersey has the glory of the Tour, the Lanterne Rouge definitely has its spirit.
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Tour de France. Pourquoi surnomme-t-on le dernier coureur la lanterne rouge ?
À l’ombre du maillot jaune, la lanterne rouge éclaire le bout du classement. Au dernier rang du général, elle ne trouve le soleil que lorsqu’elle parvient, le dernier jour, à franchir la ligne d’arrivée et très vite elle s’éteint. Pour le centenaire du maillot jaune, il est légitime de revenir sur sa lanterne inverse.
Ce coureur à qui tout n’a pas toujours réussi, connaît accalmie comme péripéties durant le Tour, avant ce jour où la place qu’il occupe en fermeture du convoi lui apporte reconnaissance… La lanterne rouge désigne, de manière récurrente dans le sport, le dernier au classement, celui qui semble tout avoir perdu. Ce terme vient des convois ferroviaires dont la dernière voiture est identifiée par un signal de couleur rouge, fermant la marche. Si le jaune est la couleur du soleil, de la fête et de la joie, le rouge est la couleur de la révolte ou de la honte. Au départ à Bruxelles, le 6 juillet 2019, aucun homme ne rêvait rouge, si ce n’est pour le dossard de la combativité. Le coureur discret, dans l’ombre, à l’arrière ne voit pas l’or et la lumière, il se tue à la tâche et atteint finalement son objectif, celui de venir à bout de la Grande Boucle.
Arsène Millochau, premier dernier
Ce titre typiquement honorifique n’a rien de péjoratif. La marche est haute pour les professionnels avant de faire leur entrée sur la plus grande course cycliste au monde. Alors à quoi bon blâmer le dernier ? En 1903, lors du premier Tour de France, c’est 60 h et 57 s de retard au classement qu’Arsène Millochau avait sur le vainqueur, mais le coureur est présent, finit le parcours, tout le mérite est bel et bien là. Le dernier coureur fait partie de ceux que l’on n’oublie pas pour un temps, il obtenait même des contrats lucratifs à l’époque. « L’important c’est de participer », comme le disait Pierre de Coubertin.
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Si le maillot jaune retient l’attention, le dernier de classement est aussi disputé. On en retient qu’un seul, pour un temps, tous les ans. Se battre pour être le dernier ? C’est possible. On roule lentement, on freine et on se laisse distancer. En 1919, alors que l’on crée le maillot jaune, le dernier du classement se voit remettre une petite lanterne rouge pour poser devant les photographes. Cela illustre bien son chemin vers la reconnaissance. Le match Matignon-Wilhelm en 1969 a fait beaucoup parler : l’un a remporté une étape tout en jouant la lanterne rouge dans les derniers kilomètres. S’il est plus glorieux de se faire ovationner à l’avant, un titre reste un titre, même honorifique pour la dernière place.
Pour le Tour d’Italie entre 1946 et 1951, un "maglia negra" ou maillot noir était porté par le dernier au classement, de quoi donner de la visibilité à la lanterne. Aujourd’hui, une marque de location de vacances offre même un séjour à Marrakech (après avoir offert un séjour aux premiers sortis de la Coupe du monde 2018 en Russie) à la lanterne rouge du Tour 2019… Pour le moment, Yoann Offredo et son équipier belge Frédérik Backaert sont au coude à coude en fin de classement. Choisir de freiner sur les Champs et gagner les clés du Riad ? La lanterne a de quoi être disputée.
Être un bon dernier : la reconnaissance du public
Les coureurs en bout de classement une semaine avant les Champs-Élysées se résignent souvent à l’attaque et certains choisissent de jouer la lanterne rouge. Et les médias en profitent. Ils le mettent en scène, le public apprécie ses efforts, ses incidents de parcours ou l’ascension difficile des cols qu’il parvient finalement à franchir. Mais ce n’est en rien le dernier de la classe. Ji Cheng, en 2014, prend même le nom de « tueur d’échappées ». On s’enflamme pour la lanterne rouge de cette édition qui prend la route à l’avant pour défendre le maillot jaune de son coéquipier, Vincenzo Nibali.
La notoriété de la lanterne rouge était importante à l’époque, plus qu’aujourd’hui. Georges Chappe en 1971 allait jusqu’à provoquer lui-même une crevaison pour assurer la dernière place. Parfois victime des aléas de la course, la lanterne rouge se fait aussi connaître du grand public par son parcours semé d’embûches ou de désillusions. C’est le cas de Lawson Craddock, l’Américain arrivé dernier du Tour 2018. Il faut toujours un premier et un dernier, à quoi bon le dissimuler ?
Yoann Offredo (Wabty-Gobert), 164e au classement général mercredi, avec plus de 3 h de retard sur Julian Alaphilippe (Deceuninck - Quick Step), est la lanterne rouge de ce Tour de France 2019. Mais qu’en pense-t-il ? « Au lieu de la voiture-balai, j’ai eu droit à la voiture ouvreuse », s’est-il exclamé après le contre-la-montre, vendredi, que le dernier a l’honneur d’ouvrir. Il en rigole, mais sa place ne l’empêche pas de ne rien perdre de la lutte en haut du classement. Alaphilippe vainqueur du contre-la-montre à Pau ? Lui seul l’avait prédit. Il le donne même en jaune dimanche, sur les Champs Élysées.
@OffredoYoann , qui n'est pas dans l'échappée, a lui aussi un objectif pour la fin de ce #TDF2019 : Réussir à rejoindre Paris et terminer lanterne rouge de la Grande Boucle ! #TDF2019 / #LesRP pic.twitter.com/zUNR1MI2j4 — RoisDeLaPedale (@RoisDeLaPedale) July 24, 2019
Jouer la lanterne semble pourtant s’éteindre, la flamme du dernier s’essouffle, on ne se bat plus pour ce qualificatif qui n’a plus la visibilité qu’on a pu un temps lui donner. Si l’on s’en tient à l’Évangile selon Saint-Matthieu : « Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers », repris par Céline Dion dans un refrain, la dernière place est source d’espérance. Et jusqu’ici rien est fini, le maillot jaune est loin mais l’espoir est grand. Yoann Offredo l’a compris, il a même reçu le 12 juillet le dossard rouge du plus combatif. Le rouge lui colle à la peau.
Si l’introduction en 1930 des équipes nationales, modifiant l’inscription à la course, a réduit considérablement les écarts entre le premier et le dernier, en 1980, une règle est également instaurée pour contenir la médiatisation autour de la lanterne rouge. Le dernier au classement général sera éliminé de la 15e à la 20e étape, empêchant toute lutte pour la lanterne rouge. Seulement 7 coureurs seront touchés par la règle, oubliée un an après. Les nouveautés qui apparaissent dans les années 80/90, comme l’introduction des oreillettes ou la structuration des équipes internationales, donnent une toute autre saveur au Tour, aseptisé de l’inconnu et de la fantaisie dont la lanterne était issue. Elle n’a plus le même statut.
Dans l’histoire du Tour, la grande majorité des lanternes rouges étaient des tricolores, ce qui s’illustre encore cette année jusqu’à présent, pour le centenaire de la tunique. Le record, c’est Wim Vansevenant, coureur belge, qui le possède. Il l’a détenue trois fois consécutives, en 2006, 2007 (juste derrière Geraint Thomas qui remportera l’édition 2018 du Tour de France, 11 ans plus tard) et 2008. Il se vantera dès lors de rentrer dans l’histoire avec le record de lanternes : « la lanterne rouge n’est pas une position qu’on peut chercher ; elle te cherche ! ». L’année dernière, l'Américain Lawson Craddock a redonné une certaine visibilité à la lanterne rouge. Victime d’une chute dès la première étape du Tour, il ne s’est jamais arrêté, n’a rien lâché, malgré les blessures et son rang au classement général. N’est-ce pas ça le fin mot de la lanterne rouge : le courage.
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Marie Thimonnier
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Lawson Craddock Will Take the Tour de France’s Most Peculiar Honor: Last Place
The American will finish on Sunday as “lanterne rouge,” the race’s endearing last-place rider
When Lawson Craddock rolls across the finish line of the 2018 Tour de France on Sunday, he’ll join an exclusive club of pro cyclists who have earned one of the sport’s most endearing distinctions: finishing last.
Craddock, a Texan on the EF Education First team, currently sits 145th overall in the General Classification, 4.5 hours down to presumptive winner Geraint Thomas . For 21 stages, he’s held the informal title of lanterne rouge , the race’s last-placed rider on overall time. He’ll be the first American to finish last overall.
It’s not an achievement he wanted when the race started on July 7. Craddock’s job was to support team leader Rigoberto Uran, second overall last year, particularly in the crucial team time trial early in the first week. But those plans quickly came apart in the Stage 1 feed zone , when an errant water bottle took out Craddock’s front wheel and sent him crashing down hard with a broken shoulder. He finished dead last on the day, grimacing through sweat, blood dripping from a gash on his left eyebrow. But he finished.
And every day since then, at first heavily bandaged and unable to even stand up on the bike, he finished. On Stage 3, the team time trial, he even put in a few pulls and did the work he had been brought to do. He survived the crucible of Stage 9’s jarring cobblestones , which saw Uran crash and eventually drop out three days later from lingering injuries. But Craddock kept fighting, and finishing.
“After the first week, once we hit the mountains, doing those 20K climbs where you have to climb out of the saddle took a lot out of me,” he told Bicycling after Stage 20. “It was a challenge each and every day to make it to the finish.”
That’s the spirit of the lanterne rouge . Craddock may be 145th, but 176 riders started the Tour. Just by finishing, he’s outlasted 31 who crashed out, dropped out, or were time cut.
L anterne rouge is named for the red lantern that train conductors once hung from the last car. It has never been an official classification—there’s no jersey or a special-color number, no podium ceremony—and the Tour’s organization has largely ignored it and twice even tried to stamp it out. But among fans, and some riders, it’s an honor.
The first last-place rider was Arsène Milocheau, who finished 21st in the inaugural Tour in 1903. Max Leonard, a British writer and author of Lanterne Rouge: The Last Man in the Tour de France , said the earliest mention he can find of the term in newspaper archives is 1919. But he suspects it began earlier, before World War I forced the race’s temporary suspension.
“It was a challenge each and every day to make it to the finish.”
It took hold, Leonard thinks, because of how it represents fighting spirit. “People always like an underdog,” he said. “It’s the idea that this guy has been forgotten and that we should reward his persistence and determination and courage.”
While it’s easy to deride a last-place rider as an also-ran, that’s often inaccurate. “ L anterne rouges have been Paris-Roubaix winners and Olympic and national champions,” Leonard said. For example, Classics star and two-time Tour of Flanders winner Edwig van Hooydonck was lanterne rouge in 1993.
Sometimes, it’s a rider who does massive pacemaking work for his team early in the race, before TV coverage begins, and is saving his strength to do the same the next day. Or it’s an injured rider or sprinter, fighting to simply get over the mountains, like Sam Bennett in 2016 or Jimmy Casper (twice).
Repeat “winners” are rare. The record is three straight, by Wim Vansevenant (2006-2008). And riders don’t typically seek out the honor, but for some it has prestige. For decades, pro cyclists were badly paid, but if they were popular, they could make money through appearance fees at post-Tour criteriums, pure entertainment events where the results were fixed. “If you were lanterne rouge , you’d get the criterium invites because you were such a favorite with the fans,” Leonard said. Riders could make three times their annual salary from just a few events.
“In 1979, Gerhard Schonbacher, a sprinter, was lanterne rouge and realized that it was this amazing publicity thing,” Leonard said. Schonbacher had a rival: Philippe Tesnière, 1978’s lanterne rouge . In the final time trial, both slow-pedaled intentionally to lose time. But Tesnière took it too far and missed the time cut.
The following year, Tour organizers, upset that the classification was gaining notoriety, reinstated an old elimination rule from the 1940s where, from Stage 14 on, the last-placed rider in the GC each day would get cut. Schonbacher ably managed to stay just out of last place until the final stage.
“Just the fact that I was able to make it is a pretty great thing.”
Craddock didn’t face any such rules, but he was still concerned on several days about time: in the mountain stages after the rest days, and the short, 65K Stage 17 in the Pyrenees where, he said, he actually had one of his better days this Tour.
Since its heyday in the ’70s, lanterne rouge has slowly retreated from public consciousness. Leonard suspects that economics and television play roles. Today, the sport’s top level has a minimum salary, and TV coverage has reduced the post-Tour criterium circuit as a means of marketing and showcasing the sport.
“Honestly, [ lanterne rouge ] doesn’t mean that much to me,” Craddock said. “It never became a goal. My goal was to do whatever I could to help the team and make it to the finish. It didn’t matter if I was 50th or 150th.”
But its meaning still resonates with some. In 2008, Vansevenant’s last year as lanterne rouge , he was so intent on beating Bernhard Eisel for the honor that he stopped mid-lap on the Champs-Elysées to ensure Eisel wouldn’t finish behind him.
Craddock, however, will break ground in two ways. First, Leonard said, it might be the first time that a single rider has been lanterne rouge for the entire Tour. Second, like those riders who hoped to capitalize on their fame, Craddock is making a pile of money off his daily finishes.
Only it’s not for him: After his Stage 1 crash, Craddock decided to donate $100 for each stage he finished to Alkek Velodrome in Houston . It’s where he first started racing, at 10 years old, and it was damaged in the flooding from Hurricane Harvey. Craddock invited fans to match him, and his dad set up a GoFundMe with a $1,000 target. It quickly gained notice and donations, blowing through that goal within a day.
The campaign got coverage in ESPN, Sports Illustrated, the New York Times , and other media outlets. As of the finish of Stage 20, it had raised more than $150,000.
“Without that fundraiser, I probably would’ve gone home a couple of weeks ago,” Craddock said. “Especially in the days immediately after the crash and in that recovery process, I drew a lot of motivation from the campaign. It’s going to change the future of the track.”
But tomorrow, crossing the finish line on the Champs-Elysées, Craddock will reflect on his own journey and achievement. “Just the fact that I was able to make it is a pretty great thing,” he said. “I’ll definitely be pretty emotional crossing the finish line.”
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Lastminute.com honours the lanterne rouge of the forthcoming Tour de France
Lastminute.com, an official partner of the Tour de France, has decided to honour the “lanterne rouge” (red lantern) of the Tour de France as a reminder that everyone, from the leader to the last-placed rider, must be congratulated. Lastminute.com will, subject to his agreement and that of his team, honour the last-placed rider in the general classification prior to the final stage on July 24th at Paris La Défense Arena. The amount paid to “L’Envol” charity will also be announced, calculated on the time gap between the last rider and Yellow Jersey.
This past March, lastminute.com and Amaury Sport Organisation (A.S.O.) announced a new agreement making the online travel agency the official travel partner of the Tour de France for the next three seasons. For lastminute.com, this collaboration is associated with a solidarity campaign based on the last-placed rider to finish this 109th edition.
While the red lantern will be able to take advantage of holiday packages offered by the tour operator, “L’Envol” charity will receive a check via the lastminute.com foundation. This organisation provides programmes adapted to patients between the ages of six and twenty-five and their families. “L’Envol” has helped them find strength and confidence to live better during or after the disease and take a break from isolation since 1977. “L’Envol” provides free support to more than 4,000 beneficiaries each year through its adapted holidays, hospital workshops, recreational outings and activity kits. “L’Envol” is a member of the international “SeriousFun Children” network, uniting 30 associations and camps working for sick children worldwide and has helped a million kids and their family members. The gap between the winner and the last rider of the 2022 Tour de France will be used to calculate the final donation.
"lastminute.com wanted to honour the red lantern of the Tour de France. As a key event in the annual sporting calendar, it is important to us to remember that every cyclist who crosses the finish line on the Champs-Elysées has had to face the difficulties of the Tour de France. This offbeat award celebrates both the resilience of a sportsman in the face of obstacles and that of sick children who, thanks to the lastminute foundation and the red lantern, can participate to a programme celebrating their strength, gain self-confidence and offer moments of happiness and joy in a holiday break for them and their families." Fabio Cannavale, CEO of Lastminute.com "The charity initiative involving the lanterne rouge of the final general classification proposed by Lastminute.com appealed to us. It allows us to support a worthwhile and useful cause. It is also a reminder that every rider who arrives in Paris should be acknowledged for their efforts made since Copenhagen." Julien Goupil, Media & Partnerships Director of Amaury Sport Organisation "As Ourielle, 15 years old, says: "At L’Envol, I learned that I could be me, even if I am sick.” Resilience is a key element that children and parents develop in the programs of our association. This project around the lanterne rouge is perfectly in line with the values of L’Envol and we are very grateful to be associated with it!" Eva Toccanier, Development and Communication Manager of L’Envol association
Never give up, never let go, finish at all costs.
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Out of all the Tour finishers, the one who has it the hardest is the man who finishes last . He is the selfless domestique who goes and fetches waterbottles, chases down breaks, suffers like a dog up those mountain passes. He is the Lanterne Rouge .
Do you think Armstrong, Evans, or Sastre have a tough time finishing the tour? Of course not. They could finish the tour with one leg tied behind their back. The Lanterne Rouge is the most like you and me. He is giving every ounce of energy to just finishing each stage within the timecut and that is his ultimate goal. The astounding thing is, even though the Lanterne Rouge is the closest to being a mere mortal like the rest of us, neither you nor me could hold his wheel for more than a few seconds. He is that good…but someone has to finish last.
For the next 3 weeks Cycling Tips will be following the true champion of the greatest outdoor show on earth – the Tour de France (although the Calgary Stampede also lays claim to this at this same moment). I feel that we can learn more from the Lanterne Rough than any other athlete in the race. He knows how to suffer and how to dedicate himself to his team. He is not a quitter!
A bit of history . The Lantern Rouge phrase comes from the French “Red Lantern” and refers to the red lantern hung on the caboose of a train. The jersey has not been awarded since 1989 to try to make the race more competitive as riders at the tail end of the race were actually trying to get the jersey.
An Australian, Richard “Fatty” Lamb won the lantern rouge in the 1931 Tour de France. The same year Sir Hubert Opperman finished 12th. They spent six weeks traveling to france on a boat before the race with their only training on rollers.
Don Allan, another Aussie, finished second to last in 1974. Apparently the guy who finished last (Lorenzo Alaimo) waited on the side of the road one day to lose some extra time to make sure he secured the lantern rouge and the additional publicity and crit appearance money that comes with the title. Thanks to Matt Keenan for some of these interesting tidbits.
Stage 1 Monaco ITT
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Cette fois-ci, c'est terminé. Mark Cavendish l'a confirmé, il disputait sa dernière étape sur le Tour de France, ce dimanche, lors du contre-la-montre tracé entre Monaco et Nice ( 33,7 km, en direct commenté ). Honoré avant le départ et salué par la famille princière monégasque , le Britannique de 39 ans a bouclé son 15e et dernier Tour de France, avant de prendre sa retraite en fin de saison.
Provisoirement le coureur le plus lent à avoir bouclé les 33,7 km de cette 21e et dernière étape (en 54'36''), le sprinteur de l'île de Man a reculé au 141e et dernier rang du classement général, juste derrière son coéquipier italien Davide Ballerini.
« C'est un peu étrange de vivre cette étape finale du Tour. J'ai survécu aux étapes de montagne et j'ai pu profiter »
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« J'ai surtout essayé d'arriver dans les délais. J'ai fait les ascensions assez vite. J'ai quand même pris du plaisir, je n'avais aucune pression aujourd'hui. C'est un peu étrange de vivre cette étape finale du Tour. J'ai survécu aux étapes de montagne et j'ai pu profiter » , a-t-il réagi au micro de France Télévisions, avant de confirmer qu'il pensait que c'était sa toute dernière course.
Vainqueur de la 5e étape à Saint-Vulbas, le 3 juillet , son 35e succès sur la Grande Boucle, Cavendish s'est emparé d'un record qu'il co-détenait jusqu'alors avec Eddy Merckx (34).
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Jonas Vingegaard performed exceptionally well at the beginning of this third week of the Tour de France, winning the time-trial on Stage 16 with one of the greatest performances of all time, and on the Queen Stage the next day being the fastest from the GC group. In this article we will take a look at both performances, that have practically ended this year’s Tour de France GC fight.
Stage 16 ITT
22.07.2023. This article and data included in it have been changed after we have found two mistakes in the calculation. There was a timing mistake on PCS for the Time Trial, which we used as basis for our calculation (without verifying them thoroughly enough). Additionally we received new information regarding the exact weight of some time trial bikes.
After the second rest day, this year’s sole time-trial ended with a climb up Côte de Domancy (6.05 km, 6.84%) after a rolling course beforehand. Jonas Vingegaard did a historic performance, beating Pogačar on the 22.4 km course by 1:38 min and everyone else by at least 2:51 min. According to our calculations, Vingegaard did 7.38 ᵉW/Kg for 13:31 min. This performance would put it as one of the greatest of all time.
The Dane did the climb on a time-trial bike and we included in the calculation a lower CdA than usual and back-tested the calculations on different riders who posted their power on Strava. However standing behind the accuracy of the calculation is more difficult than usual due to the use of a time-trial bike and his high speed on the climb. Vingegaard averaged 26,86 km/h which is incredible on a 6.84% gradient.
Using the most conservative inputs, Vingegaard could have done 'only' 7.25 ᵉW/Kg if he was in an extremely aero position throughout the climb. Regardless, it is clear that he did a huge performance as Tadej Pogačar lost 77 seconds on the short climb. Pogačar lost some time in a bike change but the road bike is much lighter and it should be easier to push more power out on it. This makes Vingegaard's performance even more incredible that he did such high watts on a time-trial bike. Pogačar did 6.68 ᵉW/Kg on Côte de Domancy but without the time lost in a bike change it would be around 6.80-6.85 ᵉW/Kg, which is still significantly lower than what Vingegaard did.
Results powered by FirstCycling.com
As you can see below, by pure w/kg standards this is one of the greatest performance of all time by Vingegaard.
It is also one of the greatest pure w/kg time-trial performance on a climb. Usually mountain time-trials include a single climb but Vingegaard did the warm-up in the first 19 minutes of stage 16 time-trial. In the modern era there are not many mountain time-trials like in the 1990s and early 2000s. Only seven riders, Jonas Vingegaard (Cote de Domancy 2023), Jose Neves (Senhora da Graca 2021), Egan Bernal, Primož Roglič and Richie Porte (all Ollon Villars 2018), Nairo Quintana and Fabio Aru (Monte Grappa 2014) have broke the red Generational trend-line with fresh legs or at least a paced effort in a mountain time-trial.
Stage 17 Col de la Loze
Stage 17 was the Queen Stage of the 2023 Tour with multiple huge climbs and 5000+ metres of elevation gain. After Vingegaard's massive performance, multiple Top 10 GC riders, Pello Bilbao, Felix Gall, Simon Yates and David Gaudu were allowed to be in a breakaway as the gaps were so huge after the ITT.
The big question was if Pogačar would do something and respond to Vingegaard's victory the day before. In the GC group, Col de la Loze was mainly paced by INEOS with Castorviejo, Fraile and Kwiatkowski. The pace before the climb was high. Kwiatkoski spent 4,139 kilojoules for 4:20h before the big test with a high intensity of 14.79 kj/kg/h. After already a hard race Pogačar dropped surprisingly early on Col de la Loze and cracked, losing a lot of time. After the Slovenian lost the contact from the GC group, Jumbo-Visma started pacing hard in the group with Sepp Kuss.
Sepp Kuss did a hard pull with his teammate Vingegaard patiently sitting behind the American Eagle, waiting to launch. No one had a chance against the Dane on Col de la Loze. Jumbo-Visma even had Wilco Kelderman and Tiesj Benoot in the breakaway as a satellite rider, waiting for Vingegaard.
Due to a car stuck amongst the crowd, Vingegaard lost around 17 seconds on the climb which was the last 11.2 km at 8.54% of Col de la Loze from Méribel, the same as in the 2020 Tour. Vingegaard did this section of the climb in 32:59 min, while Miguel Angel Lopez in the 2020 Tour was almost a minute slower and did it in 33:51 min. If the car did not stop the Dane, the difference could have been bigger.
Vingegaard pushed 6.21 ᵉW/Kg for 32:59 min. Pogačar completely broke down and did this segment in 37:59 with 5.35 ᵉW/Kg. His performance was so below par that our normal graph needed to be extended. In the final 7 kilometres of the climb Pogačar slowed down significantly, doing 5.20 ᵉW/Kg. Vingeggard flew in the high altitude section, doing 6.37 ᵉW/Kg for the last 22:02.
The stage winner Felix Gall was the second fastest rider up the Col de la Loze steep section and only lost to Vingegaard in a virtual battle. The Austrian won his first Grand Tour stage with a strong performance of 5.99 ᵉW/Kg for 34:09 min at average altitude at 1795 metres above sea level, after being in the breakaway all stage.
24 comments
Great analysis as always. I’m curious as to why Ciccone’s numbers on the Côte de Domancy were so low – I thought that he did the climb a few seconds faster than Vingegaard? Or was the timed segment of the climb for the mountains classification shorter than the full climb that you used in this analysis? I’m guessing that he must have had a very high level performance for the section that he went full gas on, although Vingegaard’s performance overall is much more impressive given that he couldn’t take the rest of the stage easy like Ciccone did (not to mention Ciccone switched to his road bike before the climb).
Can I please ask why you removed the section where you initially wrote about the Festina era? And that Jonas is the only rider which crossed the generational line twice since then? I consider that as an important piece of information
It was titled “Best performances since the 1998 Festina Scandal”. I don’t think it’s accusing anybody of anything, just putting into perspective the type of effort we have seen. But IMO (and I’m not accusing either), it is hard to believe… Too good to be true
Thanks for the article it is very interesting. Thoughts on doping? How can someone be so vastly superior to other world class riders? Seems hard to believe that gaps this big can exist at the pinnacle of a sport.
As I wrote in my upper comment, they initially included in the article a very nice section about Festina era and how that was the golden age of climbing. They also wrote an important piece of information that Jonas is the only rider, since then, that has crossed the generational line twice. However, now suddenly that part of the article has been removed…
Thx for that info!
Jonas also did a 7.9W/Kg on the first climb: Rue de la Cascade. That effort was a 4min something effort.
It was close to 8.0 W/kg for the timed climb that took him 6:47. Also quite unbelievable if you consider it’s with a TT bike.
It was very close to 8.0 W/kg for the times climb that took him 6:47. Also unbelievable to produce that with a TT bike in a 9% steep hill.
So, yesterday Jonas did a maybe top 5 and definitely a top 10 climbing performance ever after going almost all out for 20 minutes prior to that. And then followed that up on Col de la Loze with 6,37 w/kg for 22 minutes at altitude, altitude adjusted that should be around Marie Blanque or even better. It’s strange how he got dropped 3 times by Pogacar yet was still very confident that the difference at the end would be minutes, not seconds…
Just one thing for all of you screaming “doping!”. The performance enhancement you get from EPO and bloc transfusions is much more prevalent in long climbs where fatigue ticks in. So you would except that it would be on the short climbs the crazy records would be broken first.
Epo? hoy día ni se deben contemplar fluidos, llevan tiempo sin detectar la manipulacion genética y menos la estimulacion craneal, ahora quien sabe que mas vainas hayan metidas, pero por fluidos no será.
Armstrong says in a podcast EPO equalled 10% more watts in a random 30min TT on Madone. https://youtu.be/NaGLfau1tRs?t=2692
Impecable trabajo. Aquí toca tragar entero o pasaremos un mal rato. Lo que podría llegar a preocupar es que hace apenas 3 años se avisoraron 2 monstruos y hoy se consolida 1 muy superior en tan corto tiempo, si la tendencia continua el año que viene aparecerá uno aun mas fuerte que lo desbanque y tendremos que seguir tragando entero.
Greatest itt of all time, ahead of guys on epo, transfusions, etc etc… by a 60 kilo rider avg 450w on a tt bike
Media must think we are all stupid lol
Mille fois merci pour tous ces éléments de réflexion. J’ai passé des années à m’émerveiller devant les performances des coureurs du tour de France, la fabuleuse épopée Festina, la machine Hindurain, l’inarrêtable Lance, le fantastique Pantani… et j’ai vraiment eu l’impression d’avoir été floué, escroqué, d’avoir perdu mon temps. 3 semaines de ma vie pendant plus de 10 ans… ça doit bien faire une année entière ! Quelle immense déception ! J’avais juré qu’on ne m’y reprendrait plus et pourtant l’année dernière j’avais jeté quelques regards sur la course, et cette année, j’ai suivi en direct toutes les étapes retrouvant mon enthousiasme d’antan… mais c’était avant le contre-la-montre d’hier, avant l’ascension du col aujourd’hui… plus de 41 km/h de moyenne, Marvels devrait sponsoriser Vingegaard et moi, aller au cinéma pour voir les aventures de flash !
I’ll start this comment with a premise: I don’t know if there’s something fishy in these performances this year. Overall, they are incredibly fast and it does raise the need to be at least cautious about the performances. But I’ll also say, despite being a Pogacar fan, I don’t see why Jonas’ performances would need to raise more eyebrows than Pogacar’s, ultimately. If you look at it rationally, the differences between them are massive. Jonas ONLY trains to peak during these 3 weeks. Tadej tried to peak for Flanders, and then again for the Tour. That’s a tougher ask. Then you add the injury and competitive break. That’s a second massive advantage for Jonas. So why would we be surprised that Jonas ends up being in better form than anyone else in the field? Yeah he beat WVA by 3 mins, but WVA peaks for cyclo-cross season, then for the spring classics, and then goes to the Tour! Really, if you think about it, the most remarkable performance this year, might be Pogacar’s. That he could keep it to 10 seconds until the 3rd week, put so much pressure on Jonas, with this ultra tough and selective parcours this year, with his disrupted preparation and the fact he peaked already once this year for Flanders, the guy is a freaking superhero. Now I’m excited about 2024. I want a scenario where Tadej skips the spring classics, focuses on the TDF, Jonas does the same, Remco finally comes to the TDF, and Primoz goes to Ineos to go to the TDF as a leader. And we’ll have the most insane Tour ever. Please make it happen, gods of cycling.
Sorry but that 7.6 w/kg value is 100% unachievable without doping and is obviously wrong, and you should start posting the input values you use, because doing calculations for the tt both manually and using this calculator https://gribble.org/cycling/power_v_speed.html… , using extremely conservative inputs (bike 9kg (it’s probably under 8kgs), Cda 0.19 (very high for a small guy like Jonas and a team that studies everything in details, including radio placement, to get an advantage), 1.5% drive train loss (An amateur $6000 bike is far more efficient than that), 0.004 Crr (that’s a ridiculously high value even for normal tires), 6.85% gradient, 27.2 km/h) I get ~7.1 w/kg. To give an idea of how conservative are the numbers I used, Jonas said he was pushing 380 watts in the flat section… with this value to go as fast as he did in the interval between T1 and T2 (avg gradient -1.5%) instead of 380 he would need to push 415 watts…
Crr of .004 is not exactly “ridiculously high” but nice try lol
“Nice try lol” 0.004 is ridiculously high lol, just some vittoria corsa I found online have a Crr of 0.0025 https://www.bicyclerollingresistance.com/road-bike-reviews/vittoria-corsa-speed-g2 . I’m pretty sure Jumbo Visma can do A LOT better than that 😀
There should be a transparent discussion of the analysis detailed here in the post Tour recap podcast. This article reflects for many people what they have seen with their eyes, and so hopefully Patrick’s contractual obligations do not restrain an impartial assessment of what happened on stage 16.
- Pingback: Tour-Dominator Vingegaard und die Erinnerungen an Armstrong und Pantani – RedNews
- Pingback: Desgranando la ‘masterclass’ de Vingegaard en Combloux – Ciclismo en TV
bonjour, Pouvez m’indiquer sur quel site vous prenez les chronos des ascensions. Bien cordialement
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Kobel a failli faire perdre Dortmund ++ Désarroi à Fribourg
Dortmund s'impose malgré une bévue de Kobel
Une bévue de Gregor Kobel a failli causer la perte du Borussia Dortmund vendredi lors de la 5e journée de Bundesliga.
Mené 0-2 à la 21e minute, le BVB s'est finalement imposé 4-2 face au VfL Bochum, qui est toujours en quête de son premier succès de la saison.
Tout avait commencé de la pire des manières pour Dortmund. Battu sur une superbe frappe de Matus Bero (16e, 0-1), Gregor Kobel a en effet offert le 2-0 sur un plateau à Dani De Wit, qu'il a servi bien involontairement après avoir manqué une tentative de dribble dans sa surface de réparation.
Mais ses coéquipiers ont su effacer l'ardoise du gardien de l'équipe de Suisse. L'attaquant guinéen Serhou Guirassy a joué les sauveurs, réduisant l'écart juste avant la mi-temps avant d'inscrire le 3-2 à la 75e. Cette victoire permet au BVB de revenir provisoirement à deux points du Bayern Munich, qui accueillera le Bayer Leverkusen de Granit Xhaka samedi dans le choc du week-end.
Fribourg encore battu, Lausanne bat Berne
Et une quatrième défaite de rang pour Fribourg en National League. Les Dragons se sont inclinés 5-2 à Kloten, alors que Lausanne a eu besoin de la prolongation pour disposer de Berne 3-2.
Les Dragons sont-ils en train de brûler leur propre maison? En tous les cas après cinq journées, les hommes de Pat Emond ne comptent qu'une victoire, contre Ajoie à domicile lors de la première soirée.
Depuis, quatre revers et le sentiment que Fribourg ne trouve pas la clef en jouant parfois mieux que son adversaire. S'il fallait mettre en avant une situation qui résume les soucis des Fribourgeois, ce serait Killian Mottet. L'ailier buteur, placé d'abord avec Sörensen et Wallmark, a été envoyé sur une autre ligne au profit de Nathan Marchon. Mais le staff est finalement revenu en arrière et replacé le Grolleysan avec les Suédois.
Sauf qu'après trente minutes de jeu dans la banlieue zurichoise, le score était de 4-0 en faveur d'Aviateurs qui semblent effectivement avoir des ailes en ce début d'exercice. Après avoir piégé Lausanne, les Zurichois ont fait pareil avec Gottéron. Et Miro Aaltonen a poursuivi son festival avec deux nouveaux buts.
Il n'est bien entendu pas encore temps de demander la tête du coach, mais Fribourg va devoir rapidement se reprendre. Et sans accabler Bryan Rüegger, il est évident que les Dragons ne peuvent se passer de Reto Berra, même si le portier de l'équipe nationale n'a jusqu'ici pas livré des matches exceptionnels.
Après deux défaites, les Vaudois se devaient de retrouver quelques couleurs. Qui plus est à domicile. Les Lions ont dû se contenter de deux points au lieu de trois en raison d'une double pénalité mineure d'Oksanen en fin de match qui a permis à Merelä d'égaliser (2-2).
Comme bien souvent, le LHC a dominé son adversaire au niveau des tirs. Les Vaudois menaient 28-11 après 40 minutes. Mais le score n'était que de 2-1 en faveur des joueurs de Geoff Ward grâce à un doublé de Riat. Lors des cinq minutes de jeu supplémentaire, le LHC n'a pas manqué l'occasion sur un power-play à 4 contre 3 bien maîtrisé. Rochette a trouvé Kuokkanen à la 63e pour un tir violent qui n'a laissé aucune chance à Reideborn. Les Vaudois vont maintenant se déplacer samedi chez leur bête noire Rapperswil. Les Lions n'ont remporté qu'un seul de leurs douze derniers duels face aux Saint-Gallois.
Bienne a lui ramené un point de son déplacement à Ambri. Les Seelandais se sont inclinés 2-1 ap. C'est Toni Rajala, l'homme en forme des Biennois, qui a inscrit le but de son équipe. Le Finlandais en est à quatre buts cette saison. Les Bernois ont surtout pu compter sur le retour de leur capitaine Gaëtan Haas. Mais comme Sallinen et Cunti sont à l'infirmerie, Luca Christen a encore dû jouer au centre.
Ajoie a enchaîné un cinquième revers consécutif. Sans surprise, les Jurassiens ont été dominés par Zoug 3-1 à Porrentruy. A noter que Christian Wohlwend a envoyé Noah Patenaude devant le filet et qu'il n'y avait que cinq étrangers en raison de l'absence de Jonathan Hazen.
Dans le dernier match de la soirée, Zurich a battu Langnau 1-0. Il s'agit de la cinquième victoire en autant de matches pour le champion de Suisse en titre.
La Juventus accroît ses pertes à 200 millions en 23/24
La Juventus Turin a enregistré des pertes de près de 200 millions d'euros à l'issue de la saison 2023/24. Le club le plus titré du football italien n'avait alors disputé aucune compétition européenne.
Selon ses résultats publiés vendredi, la Juve a vu ses pertes passer de 123,7 millions d'euros à 199,2 millions d'euros sur un an, soit un accroissement de 62% en douze mois. Le chiffre d'affaires a reculé à 394,7 millions d'euros, contre 507,7 millions un an auparavant, soit une baisse de 22,3%.
"Les résultats de cet exercice ont été pénalisés de manière significative par les effets directs de la non-participation de l'équipe première masculine à la Ligue des champions", a expliqué la Juve dans son communiqué.
Selon elle, ce manque à gagner entre droits TV, billetterie et partenariats, est estimé à 90 à 95 millions d'euros "en se basant sur la moyenne des recettes en la matière sur les trois saisons précédentes".
En 2023/24, la Juve a remporté la Coupe d'Italie et fini 3e de Serie A mais n'a participé à aucune compétition européenne après avoir été doublement pénalisée la saison précédente au niveau italien pour un retentissant scandale comptable (déduction de points) et au niveau européen pour non-respect du fair-play financier (la privant de la Conference League).
Les résultats financiers de la Juventus ont également été pénalisés par des dépenses exceptionnelles de 35,9 millions, pour mettre fin au contrat de son entraîneur Massimiliano Allegri et son staff et pour solder l'affaire l'opposant à son ex-star Cristian Ronaldo à qui elle a dû verser 9,7 millions d'euros au titre d'arriérés de salaires pour la saison 2020/21.
Feu vert à un projet d'extension controversé
Wimbledon a reçu vendredi l'autorisation de poursuivre son projet d'agrandissement controversé.
Celui-ci triplera quasiment la superficie du site du tournoi du Grand Chelem situé au sud-ouest de Londres.
La proposition du All England Club, qui organise le tournoi sur herbe, de construire 39 nouveaux courts - dont un d'une capacité de 8000 places - sur le site adjacent de l'ancien Wimbledon Park Golf Club a été approuvée vendredi par le maire adjoint de Londres chargé de l'urbanisme, Jules Pipe.
Les plans avaient été soumis pour la première fois en 2021. Mais le projet s'était heurté à une forte opposition locale de la part notamment de l'association "Save Wimbledon Park" et de manifestants écologistes.
Le All England Club avait de son côté justifié son projet d'extension par la volonté d'organiser les qualifications du tournoi, qui se déroulent actuellement à Roehampton à environ cinq kilomètres, sur le site même de Wimbledon.
"Nous sommes impatients de travailler avec toutes les parties pour donner vie à cette vision, en réalisant l'une des plus grandes transformations sportives de Londres depuis les Jeux olympiques de 2012 et en assurant l'avenir de Wimbledon au sommet du sport mondial", a déclaré la présidente du All England Club Debbie Jevans
Jan Christen en chocolat
Jan Christen a manqué la médaille qu'il convoitait dans la course en ligne M23 des Mondiaux de Zurich. Après 50 km tout seul, l'Argovien a été rattrapé à 10 km de l'arrivée et terminé 4e.
Jan Christen était peut-être le plus fort, mais il n'a pas rempli son objectif. En partant dans un raid solitaire à environ 50 km de l'arrivée, le jeune coureur d'UAE a été probablement trop gourmand. A 10 km de l'arrivée, l'Argovien a été rattrapé par deux coureurs.
Christen, considéré à 20 ans comme le plus grand talent de la relève helvétique, a finalement été devancé de onze secondes par le Belge Alex Segaert dans la lutte pour le bronze. Comme une revanche du contre-la-montre où l'Argovien avait décroché le bronze et le Belge la 4e place.
Marc Hirschi, qui avait triomphé en 2018, reste donc le seul Suisse champion du monde M23 de la course en ligne. Le titre a été remporté par l'Allemand Niklas Behrens au sprint devant le Slovaque Martin Svrcek.
Saison terminée pour Rodri, blessé à un genou
Rodri, milieu de Manchester City, victime d'une rupture du ligament croisé du genou droit dimanche dernier contre Arsenal en championnat, ne rejouera pas de la saison. Pep Guardiola l'a confirmé.
Son forfait constitue un véritable coup dur pour Manchester City. Même si le riche club aux capitaux émiratis dispose d'une profondeur de banc avec peu d'égal, l'entraîneur perd une de ses pièces maîtresses, une sentinelle infatigable devant la défense, récupérateur de ballon hors pair et créateur permanent de dangers par ses passes ou montées offensives.
Le buteur en finale de la Ligue des champions 2023, remportée pour la première fois par les "Citizens", n'a perdu qu'un de ses 84 derniers matches en club et en sélection. Depuis son arrivée en 2019, Manchester City n'a perdu que 11% des 260 matches auxquels Rodri a pris part, selon les chiffres du statisticien Opta. Le pourcentage de défaites s'élève à 24% en son absence durant cette période.
Décès de la jeune coureuse suisse Muriel Furrer
La jeune coureuse Muriel Furrer, victime d'une grave chute lors de la course sur route junior des Mondiaux de Zurich, est décédée. La nouvelle a été confirmée par les organisateurs vendredi.
La Zurichoise de 18 ans a chuté jeudi pour des raisons qui restent à déterminer, avant d'être transportée par hélicoptère à l'hôpital universitaire de Zurich dans un état critique. Victime d'un grave traumatisme crânien, elle a succombé à ses blessures au lendemain de son accident.
Vendredi matin, l'Union cycliste internationale (UCI), Swiss Cycling et le comité d'organisation local avaient décidé de la poursuite des épreuves des Mondiaux, qui doivent se conclure ce week-end. Le maintien du programme s'est également fait en accord avec la famille de Muriel Furrer.
L'annonce du décès frappe le milieu du cyclisme suisse un peu plus de quinze mois après la mort tragique de Gino Mäder, qui avait chuté dans la descente du col de l'Albula lors du Tour de Suisse 2023 et était décédé le lendemain à l'hôpital. A l'époque également, l'épreuve avait été maintenue à la demande de la famille.
Ces accidents graves ne sont pas rares dans le cyclisme. En juillet dernier, le cycliste professionnel norvégien André Drege a aussi perdu la vie dans la descente du Grossglockner lors du Tour d'Autriche à la suite d'une chute. Ces tragédies ont déclenché un débat sur la sécurité dans le cyclisme et les tracés risqués de nombreuses courses font l'objet de critiques.
Muriel Furrer était considérée comme un talent émergent du cyclisme suisse. En juin, elle était devenue vice-championne de Suisse junior sur route et en contre-la-montre. Elle s'est également distinguée en cyclo-cross et en VTT, discipline dans laquelle elle avait décroché le bronze par équipes aux championnats d'Europe en mai.
Elle habitait à Egg, non loin d'Uster, où le départ de la course sur route des juniors a été donné jeudi.
Une pancarte raciste prive le Barça de ses supporters à Belgrade
L'UEFA a condamné vendredi Barcelone à évoluer sans supporter lors de son prochain match de Ligue des champions à l'extérieur. Une pancarte raciste exhibée par des supporters à Monaco en est la cause.
Lors de cette rencontre de la première journée de la C1, remportée 2-1 par Monaco, des supporters barcelonais avaient exhibé une pancarte "Flick Heil", en écho au "Sieg Heil" des nazis, et en référence à l'entaîneur allemand du club espagnol, Hansi Flick.
Le Barça "respectera et appliquera cette sanction lors du match de la quatrième journée de l'UEFA Champions League contre l'Étoile Rouge à Belgrade", a-t-il réagi dans un communiqué. La peine est accompagnée d'une amende d'environ 9400 francs.
"Le FC Barcelone rejette toute forme d'apologie de la violence et, comme le stipulent les articles 3 et 4 de ses statuts, veille à la protection et à la promotion de la Déclaration universelle des droits de l'homme contenue dans la Charte internationale des droits de l'homme proclamée par les Nations unies", rappelle-t-il aussi.
"Le club renforcera ses moyens actuels et prendra toutes les mesures additionnelles nécessaires pour éviter que de tels faits ne se reproduisent à l'avenir, et pour sanctionner ceux qui en sont les auteurs", conclut-il.
Celine van Till remporte l'argent après l'or
Celine van Till a remporté vendredi la médaille d'argent lors de la course sur route des Mondiaux de Zurich en catégorie T2. C'est la deuxième médaille de la Genevoise, déjà sacrée sur le chrono.
La Romande de 33 ans a franchi la ligne d'arrivée après 31,8 km, avec une minute de retard sur Emma Lund. La Danoise, déjà championne olympique, a réussi à conserver son titre mondial.
Double médaillée d'argent lors des Jeux paralympiques, celle qui est aussi membre du Grand Conseil genevois a donc fait encore mieux lors de ces Mondiaux zurichois. Il s'agit de la huitième médaille pour la Suisse lors de ces championnats, dont six sont à mettre sur le compte du paracyclisme.
Trois des meilleurs marins du pays unissent leurs forces
Elodie Mettraux, Alan Roura et Simon Koster formeront dès 2025 la Swiss Offshore Team. Une véritable équipe de Suisse de voile en haute mer qui espère briller sur les plus grandes compétitions.
"La voile suisse vit un véritable âge d'or. Il y a un vrai dynamisme dans tous les domaines et des talents qui n'attendent que de s'exprimer", déclare Alan Roura dans un communiqué publié vendredi. "Nous voulons nous inscrire dans cette dynamique positive avec notre projet."
L'objectif de cette autoproclamée "Nati de la voile": participer aux plus grandes courses du calendrier IMOCA, en solitaire, en duo et en équipage, mais aussi former les jeunes navigateurs et navigatrices du pays.
En ce qui concerne la compétition, la première phase du projet s'articulera autour du bateau actuel d'Alan Roura, Hublot. Le Genevois de 31 ans prendra d'ailleurs le départ de son troisième Vendée Globe le 10 novembre sur cet IMOCA auparavant barré par le Britannique Alex Thomson.
En 2025, la Swiss Offshore Team pourrait faire ses débuts sur ce bateau lors de The Ocean Race Europe. Cette course par équipage en cinq étapes partira de Kiel, au nord de l'Allemagne, pour rallier les bouches de Kotor, au Monténégro, en passant par la Manche et le détroit de Gibraltar.
En parallèle, des phases de sélection devraient être organisées pour grossir les rangs de cette équipe ambitieuse. Voile en haute mer, Coupe de l'America, olympisme et mêmes "simples marins d'eau douce": tous les profils sont visés pour venir renforcer Alan Roura, Elodie Mettraux et Simon Koster.
Dans un deuxième temps, l'équipe envisage d'acquérir ou de construire un deuxième IMOCA, plus performant encore que l'actuel monocoque de Roura. "Cela nous permettra de pouvoir toujours naviguer quand l'un d'entre eux sera en chantier", précise le Genevois.
A terme, l'une de ces deux embarcations pourrait être dédiée à un équipage de jeunes talents formés au sein de l'équipe, tandis que la plus performante serait celle des professionnels. Ces deux bateaux pourraient même concourir ensemble lors de The Ocean Race 2027, l'un des principaux objectifs de la Swiss Offshore Team.
Les instigateurs informent toutefois qu'ils doivent encore réunir les fonds nécessaires pour mener à bien cette entreprise ambitieuse. Ils espèrent convaincre de potentiels partenaires dans les semaines à venir, mais disent ne pas imaginer "que le projet puisse rester à quai".
Wawrinka battu dès le 1er tour
Stan Wawrinka (ATP 233) a chuté d'entrée vendredi à Pékin.
Le Vaudois de 39 ans s'est incliné 6-3 6-4 devant le "lucky loser" russe Roman Safiullin (ATP 69) au 1er tour de l'ATP 500 disputé dans la capitale chinoise.
Forfait sur blessure pour le Challenger de St-Tropez deux semaines plus tôt, Stan Wawrinka a donc entamé sa tournée asiatique sur une défaite, sa 15e en 21 matches disputés cette année (Challengers inclus). Il a pourtant eu sa chance face à Roman Safiullin pour son premier match depuis l'US Open, où il avait aussi chuté d'entrée.
L'ex-no 3 mondial s'est ainsi procuré la première balle de break enregistrée dans le deuxième set, à 1-0. Et dans la première manche, il avait bénéficié - alors qu'il était mené 4-2 - d'une occasion d'effacer le break concédé dans le quatrième jeu du match. Mais il n'est jamais parvenu à s'emparer du service adverse.
Stan Wawrinka, qui a également hérité d'une "wild card" pour le Masters 1000 de Shanghai (2-13 octobre), a résisté jusqu'à 4-4 dans le deuxième set. Il a alors perdu pour la deuxième fois son service, non sans avoir manqué une balle de 5-4. Son manque d'efficacité au service (51% de premières balles passées) a pesé lourd.
Les anneaux olympiques de la tour Eiffel ont été déposés
Les anneaux olympiques accrochés sur la tour Eiffel depuis juin ont été retirés, a constaté un photographe de l'AFP.
Ils devraient en principe être remplacés par une structure plus pérenne pour y rester jusqu'en 2028 comme le veut la mairie de Paris.
Les anneaux aux cinq couleurs - 29 mètres de long, 15 mètres de haut - trônaient entre le premier et le deuxième étage de la Dame de fer. La maire de Paris Anne Hidalgo souhaite que ce symbole de l'olympisme reste sur le monument emblématique de la capitale jusqu'aux JO de Los Angeles en 2028. Mais la structure de trente tonnes confectionnée par le sidérurgiste Arcelor Mittal n'a pas été conçue pour résister aux conditions météorologiques hivernales.
La Ville de Paris, propriétaire de la tour Eiffel, et le CIO, propriétaire du logo olympique, ont dit travailler à la construction de nouveaux anneaux pérennes, plus légers, tandis que les anciens seront fondus. En attendant que les nouveaux soient installés, des anneaux plus petits ont été accrochés sur le pont d'Iéna, juste en face, pour "faire une continuité", selon la mairie.
Le projet de la maire socialiste de garder les anneaux jusqu'en 2028 sur la tour Eiffel a soulevé de vives critiques chez les défenseurs du patrimoine et les descendants de Gustave Eiffel. Ces derniers estiment que leur maintien porterait atteinte à l'oeuvre de leur ancêtre érigée il y a 135 ans, qui n'a pas vocation à leurs yeux à afficher une "enseigne publicitaire", les anneaux étant une marque commerciale.
Servette Chênois ne participera pas à la phase de groupes
Pas d'exploit pour Servette Chênois au 2e tour de qualification de la Ligue des champions. Battues 3-1 à l'aller à Rome, les Genevoises se sont inclinées 7-2 à domicile au match retour jeudi.
Menées 4-1, les Servettiennes avaient déjà dit adieu à la phase de groupes à la mi-temps, avant que les Italiennes n'aggravent l'addition en deuxième période. Les deux buts servettiens ont été marqués par Imane Saoud (23e) et Joana Marchao (59e).
Les deux internationales suisses de la Roma n'ont pas joué. Alayah Pilgrim a passé 90 minutes sur le banc et Eseosa Aigbogun ne figurait pas dans l'effectif italien. De son côté, Servette Chênois devra attendre avant de participer à une deuxième phase de groupes de la Ligue des champions, qu'elle avait découverte en 2021/22.
Luna Rossa et Britannia dos à dos après les deux premières courses
Un partout entre Luna Rossa et Britannia en finale de la Coupe Louis Vuitton. Le vainqueur de cette série au meilleur des 13 manches sera le challenger de la Coupe de l'America.
Les Italiens ont remporté la première course jeudi dans les eaux de Barcelone, tandis que les Britanniques se sont nettement imposés dans le deuxième duel. Les deux prochains tours auront lieu samedi.
Pour rappel, les Britanniques ont éliminé le syndicat suisse Alinghi Red Bull en demi-finale, tandis que les Italiens se sont imposés face au représentant américain American Magic.
Mondiaux de Zurich: Sandra Fuhrer en bronze en H4
Sandra Fuhrer a obtenu la médaille de bronze dans la catégorie H4 aux Mondiaux de Zurich. La Suissesse n'a été devancée que par la Néerlandaise Jennette Jansen et l'Autrichienne Cornelia Wibmer.
La Bernoise, qui dispute à 38 ans ses premiers championnats du monde, a étonné son monde. "C'est une grosse surprise pour moi, je n'aurais jamais pensé gagner une médaille, je ne réalise pas encore", a-t-elle déclaré.
La Suisse a ainsi décroché une septième médaille dans ces championnats du monde, la cinquième en para-cyclisme.
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